L'essentiel
- Les discussions pour une trêve à Gaza doivent reprendre ce week-end au Caire, où Joe Biden a exhorté les négociateurs à convaincre le Hamas, à près de six mois de guerre sur le territoire palestinien ravagé par les destructions et au bord de la famine.
- Au moment où les discussions piétinent sur une trêve et sur la libération d'otages encore détenus par le mouvement islamiste palestinien, le chef de la CIA, Bill Burns, se rendra au Caire pour de nouveaux pourparlers prévus ce week-end, selon des médias américains. Le directeur de l'agence américaine du renseignement rencontrera son homologue du Mossad israélien David Barnea ainsi que des responsables égyptiens et qataris, d'après le New York Times.
- La guerre entre l'armée israélienne et le Hamas entre dimanche dans son 7e mois. Près de 33 100 personnes sont mortes sur la bande de Gaza, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
L'essentiel de la veille :
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Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté à Genève une résolution, non contraignante, appelant à stopper les ventes d'armes à Israël.
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Israël a donné son feu vert à la livraison "temporaire", afin d'acheminer des vivres vers la bande de Gaza via le port d'Ashdod et le point de passage d'Erez.
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Cette annonce survient au moment où la pression internationale s'accentue sur le gouvernement israélien, le président des États-Unis, Joe Biden, ayant évoqué pour la première fois la possibilité de conditionner l'aide américaine à Israël à des mesures "tangibles" face à la catastrophe humanitaire à Gaza.
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L'armée israélienne a reconnu une série d'"erreurs" qui ont entraîné la mort de sept humanitaires, lundi soir dans la bande de Gaza. L'équipe aux commandes des drones a fait une "erreur d'appréciation opérationnelle de la situation" après avoir repéré un "homme armé du Hamas" tirant depuis le toit d'un des camions.
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Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un nouveau bilan de 33 091 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début du conflit.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP