A la du mardi 21 mars, un trafic de bébés né sous X entre la France et la Belgique. Le sommet européen consacré à l'Ukraine. Et la photo du président français qui fait couler beaucoup d'encre.
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Dans la presse française, Libération publie une l'enquête édifiante et revient, en détail, sur un trafic de bébés "nés sous X" entre la France et la Belgique, qui a perduré pendant plus de 30 ans. Entre les années 1950 et 1980, ce "business franco-belge" forçait des jeunes femmes à abandonner leurs bébés, "nés sous X" dans des cliniques du nord de la France. Ces bébés, issus d'une relation adultérine, d'un viol, ou non acceptée par la famille, pouvaient "porter préjudice à la réputation de la famille". L’enfant était alors vendu a des familles belges en "mal d'enfant". Si le scandale est connu depuis plusieurs années, les langues ont encore du mal à se délier face à des victimes en quête de vérité. Les principaux acteurs, médecins et autres sont décédés et les archives quasi inexistantes.
À Bruxelles, le sommet européen des 21 et 22 mars est consacré au soutien des 27 à l’Ukraine. "Aider l’Ukraine avec autant d’intensité qu’il le faudra" dans sa guerre contre la Russie, telle est la ligne affichée par le journal belge, Le Soir, qui reprend les éléments de langage du Conseil européens. Les 27 vont tenter de se mettre d’accord pour intensifier leur aide militaire à Kiev. Mais il faut pouvoir "suivre sur le plan industriel", écrit Libération. Un million d’obus vont être livrés à l’Ukraine, fin mars, mais cela ne suffit pas : les stocks militaires sont "à l’os". D'où l’idée de passer en économie de guerre les industries de défenses européennes. En plus des milliards promis par l'Union européenne, on peut lire dans le New York Times que, pour financer l’effort de guerre, Bruxelles pourrait, légalement, utiliser les avoirs russes qui ont été gelés en 2022. L’idée serait de faire payer à la Russie cette guerre qu’elle a déclenchée avec son propre argent. Cette piste serait privilégiée à celle d'un emprunt commun, proposée par Emmanuel Macron, qui déplaît à une partie des 27, selon L'Opinion.
Puisqu’on parle d’Emmanuel Macron, deux clichés du président français, en pleine séance de boxe, ont suscité des critiques pour le moins facétieuses dans la presse. L'un d'eux apparaît en Une du Daily Telegraph, accompagne de ce titre, "Macron montre les muscles". On y voit le chef de l'Etat français, les traits tirés par l'effort, et un biceps, façon "Rocky Balboa", que beaucoup suspectent d'avoir été retouché. Un choix de communication "consternant", analyse Libération. "Rocky Macron se rend les poings dans le cliché » […] dans "un visuel néopopuliste", qui n'est pas sans rappeler, selon Le Figaro, les techniques de communication d'un certain Vladimir Poutine.