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Kim Jong-un se prépare à "une guerre réelle" et teste un nouveau char de combat
Au cours d'exercices militaires, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a dévoilé et conduit un "nouveau type de char de combat", indique KCNA jeudi. Il a insisté sur la "nécessité d'organiser des exercices poussés simulant une guerre réelle" alors que les États-Unis et la Corée du Sud poursuivent leurs manoeuvres conjointes.

Vêtu d'une veste de cuir noir, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'est mis en scène durant des exercices militaires en Corée du Nord, en conduisant un "nouveau type de char de combat", a rapporté jeudi 14 mars l'agence officielle KCNA.

Il a supervisé des exercices militaires et est venu saluer des soldats nord-coréens en tenue de camouflage sous les ovations, selon des images diffusées par KCNA.

Après avoir passé en revue les équipages des chars, le dirigeant est "monté sur un nouveau type de char de combat, a saisi le levier de commande et a conduit lui-même le char", a décrit l'agence d'État.

Kim Jong-un s'est dit très satisfait de "l'excellente puissance de frappe" de ce char d'assaut. Il a également souligné "l'importance du rôle et de la responsabilité des tankistes dans la guerre moderne", et insisté sur la "nécessité d'organiser des exercices poussés simulant une guerre réelle", selon la même source.

Un essai en parallèle des manoeuvres conjointes de Washington et Séoul

Ces exercices nord-coréens se sont déroulés au dernier jour des manoeuvres militaires annuelles de printemps de Washington et Séoul, qui ont doublé cette année le nombre de soldats y participant par rapport à 2023, afin de mieux se préparer à répondre aux menaces nucléaires grandissantes de Pyongyang, ont-ils affirmé.

La Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, condamne depuis longtemps ces exercices qu'elle considère comme des répétitions en vue d'une invasion de son territoire. Pyongyang a déjà procédé à des essais d'armes en réponse à des exercices conjoints de cette nature.

Depuis le début de l'année, Pyongyang a désigné la Corée du Sud comme son "principal ennemi", a fermé les agences qui se consacraient à la réunification et au dialogue intercoréen et a menacé de guerre pour toute violation de son territoire "ne serait-ce que de 0,001 millimètre".

Avec AFP