L'essentiel de la veille
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Un responsable du Hamas a affirmé vendredi que le plan pour l'après-guerre à Gaza du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "ne réussira jamais", lors d'une conférence de presse à Beyrouth. "La réalité de Gaza et la réalité des Palestiniens ne peuvent être déterminées que par les Palestiniens eux-mêmes", a-t-il ajouté.
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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a réaffirmé que les États-Unis s'opposent à toute "réoccupation" de Gaza, une fois la guerre terminée. "Il ne doit pas y avoir de réoccupation israélienne de Gaza" et le "territoire de Gaza ne doit pas être réduit", a-t-il souligné, des "principes de base" selon lui pour l'avenir de Gaza.
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L'armée israélienne a bombardé dans la nuit le sud de la bande de Gaza, ont rapporté vendredi des habitants du petit territoire palestinien où la situation humanitaire est désespérée tandis qu'une délégation israélienne menée par le chef du Mossad se rend à Paris pour de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve.
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L'objectif de la mission "délicate" du groupe indépendant sur l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) est de permettre aux donateurs de "retrouver confiance", a indiqué lors d'une conférence de presse Catherine Colonna, l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, qui préside la mission. L'Agence est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'implication dans l'attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien Hamas.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP