L'essentiel à retenir
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Selon un rapport de l'ONU publié jeudi, un quart de la population de Gaza "meurt de faim" en raison de l'entrée de quantités "terriblement insuffisantes" de nourriture dans le territoire depuis que l'armée israélienne a répondu à l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Notre invité du jour, Elias Sanbar : "Au lendemain de la guerre à Gaza, il y aura deux camps irrémédiablement éloignés"
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L'armée israélienne a ordonné "l'évacuation immédiate" d'une zone de la bande de Gaza "couvrant environ 20 %" de la ville méridionale de Khan Younès, relève un document du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
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Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme réclame l'ouverture d'une enquête sur "la possible commission d'un crime de guerre" par les forces armées israéliennes à Gaza, disant avoir reçu des "informations inquiétantes" concernant la mort de "11 hommes palestiniens non armés". Ils sont décédés mardi soir lors d'une intervention de l'armée israélienne dans un immeuble résidentiel de Gaza où s'abritaient plusieurs familles.
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Suspendu à la décision des États-Unis, le Conseil de sécurité de l'ONU doit à nouveau tenter de parler d'une seule voix en votant une résolution destinée à accroiîre l'aide à la bande de Gaza. Ce vote a de nouveau été reporté jeudi soir, selon des sources diplomatiques. Il devrait désormais prendre place vendredi.
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Le président français Emmanuel Macron a rejoint les forces françaises stationnées en Jordanie pour un dîner de Noël, après avoir réitéré avec le roi Abdallah II un appel au cessez-le-feu à Gaza et à la création d'un État palestinien.
Avec AFP et Reuters
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP