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Netanyahou et Merkel réaffirment leur opposition au nucléaire iranien

Lors d'une rencontre à Berlin, Benjamin Netanyahou et Angela Merkel, qui se sont rendus au mémorial de l'Holocauste, ont rappelé leur opposition au nucléaire iranien et plaidé pour des sanctions si Téhéran refuse de coopérer.

AFP - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son hôte Angela Merkel ont profité d'une rencontre lundi à Berlin pour rappeler leur opposition à ce que l'Iran se dote de l'arme nucléaire, la chancelière allemande agitant la menace de nouvelles sanctions contre Téhéran.

"Nous coopérerons pour mettre au point des sanctions très sévères" si Téhéran

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Focus sur la visite symbolique de Netanyahu à Berlin
Netanyahou et Merkel réaffirment leur opposition au nucléaire iranien

maintient son refus de coopérer avec les grandes puissances sur la question du nucléaire, a averti Mme Merkel au terme d'une rencontre à haute valeur symbolique, puisque les dirigeants se sont rendus ensemble au mémorial de l'Holocauste.

La chancelière a rappelé qu'elle souhaitait qu'une nouvelle série de sanctions contre l'Iran soit adoptée par le Conseil de sécurité de l'Onu. Mais en cas de refus du conseil, "des pays partageant la même opinion agiront seuls", a-t-elle affirmé.

Dénonçant un "régime tyrannique" à Téhéran, M. Netanhayu a plaidé en faveur de "sanctions sévères" dès maintenant.

Les six pays chargés du dossier nucléaire iranien (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne, Etats-Unis, et Russie) se sont réunis samedi à New York pour évoquer de nouvelles sanctions.

Concernant la question palestinienne, le Premier ministre israélien s'est déclaré prêt à engager des négociations de paix immédiatement et sans conditions.

"Il faut en finir avec des négociations sur des négociations et entamer le processus" de paix, a souligné M. Netanhayu.

Il a toutefois fait remarquer qu'un Etat palestinien devait être "démilitarisé" pour faire cesser les attaques de missiles contre Israël.

"Nous avons quitté le Sud Liban et nous nous sommes retrouvés avec une enclave iranienne et une base de missiles. Nous avons quitté Gaza et nous nous sommes retrouvés avec une enclave iranienne et une base de missiles", cela ne doit pas se répéter, a-t-il ajouté.

Mme Merkel a assuré qu'elle encouragerait le président palestinien Mahmoud Abbas à accepter des pourparlers lorsqu'elle le rencontrerait début février.

La rencontre intergouvernementale lundi à Berlin était la seconde après un déplacement du gouvernement de Mme Merkel en mars 2008 à Jérusalem.

Au mémorial de l'Holocauste - 2.700 stèles de béton érigées dans le centre de la capitale allemande - M. Netanyahu a offert à Mme Merkel un dessin abstrait représentant la prière pour les morts réalisé par un survivant de la Shoah, Fishel Rabinowicz.

M. Netanyahu a fait part de son émotion de se retrouver en tant que dirigeant de l'Etat d'Israël à Berlin, 65 ans après l'Holocauste, et a félicité l'Allemagne pour avoir su confronter son passé.

"Le fait de pouvoir mener de telles discussions avec un gouvernement allemand reconstruit est un moment historique", a-t-il estimé.

Les médias israéliens ont évoqué la commande possible par Israël d'un sixième sous-marin à l'Allemagne, ce que Mme Merkel s'est refusée à commenter.

Elle a toutefois rappelé que l'Allemagne coopérait en matière d'armement avec Israël.

Israël dispose actuellement de trois sous-marins allemands qui, selon des experts étrangers, seraient capables de tirer des missiles à ogive nucléaire et deux autres sous-marins allemands, de type "Dauphin", ont été commandés, selon un porte-parole militaire israélien.