L'essentiel à retenir
-
La plus haute juridiction de l'ONU a appelé vendredi Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza, une accusation "scandaleuse" pour Israël. La Cour internationale de justice (CIJ) n'a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
-
Israël, qui contrôle l'entrée de l'aide internationale dans le territoire assiégé, doit prendre "des mesures immédiates" pour permettre la fourniture de l'aide "dont les Palestiniens ont un besoin urgent", a par ailleurs déclaré la CIJ, qui n'a aucun levier pour imposer ses décisions.
-
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 26 083 personnes tuées, en majorité des femmes, adolescents et enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.
L'essentiel de la veille
- Au lendemain de tirs meurtriers (13 morts) et vivement condamnés contre un refuge de l'ONU abritant des personnes déplacées par la guerre, les affrontements se poursuivent dans la ville de Khan Younès.
- Le ministère de la Santé du Hamas a dénoncé un "nouveau massacre" et affirmé qu'Israël avait tué 20 personnes qui faisaient la queue pour recevoir de l'aide à la sortie de la ville, et en avait blessé 150 autres. L'armée israélienne n'a pas confirmé ces informations
"Refuzniks" en Israël : témoignages d’objecteurs de conscience qui refusent le service militaire
- En déplacement au Moyen-Orient, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a demandé à Benjamin Netanyahu de laisser passer davantage de camions d'aide humanitaire à Gaza.
- Le Qatar, l'Égypte et les États-Unis tentent une médiation pour parvenir à une nouvelle trêve, incluant la libération d'otages et de prisonniers.
- Le volume commercial transitant par le Canal de Suez, qui souffre des attaques des rebelles yéménites houthis en mer Rouge, a diminué de 42 % ces deux derniers mois, selon l'ONU.
- L'opération militaire israélienne a fait 25 900 morts, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, selon un bilan publié jeudi par le ministère de la Santé du Hamas.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP