L'essentiel à retenir
-
L'armée israélienne a bombardé intensément la bande de Gaza, vendredi 19 janvier, tuant près de 80 Palestiniens selon le Hamas, et ses soldats continuent de livrer des combats acharnés au mouvement islamiste dans la ville de Khan Younès devenue l'épicentre de la bataille.
-
Le président américain Joe Biden "croit toujours à la perspective et à la possibilité" d'un État palestinien, mais "reconnaît qu'il faudra beaucoup de travail pour en arriver là", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. Joe Biden a évoqué sa position avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conversation de "30 à 40 minutes".
-
De leur côté, des responsables politiques du Hamas se sont rendus à Moscou pour rencontrer des représentants du ministère des Affaires étrangères russe. La Russie a appelé le Hamas à libérer les otages et estime que la crise humanitaire à Gaza est "d'ampleur catastrophique".
-
L'ONU estime quant à elle que près de 20 000 bébés sont nés à Gaza depuis le début des combats. Un responsable de l'ONU a également accusé vendredi Israël de traitements dégradants envers des Palestiniens détenus à Gaza, rapportant des témoignages d'hommes battus, les yeux bandés.
-
Selon le ministère de la Santé du Hamas, près de 24 762 personnes sont mortes à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
L'essentiel de la veille
- L'armée israélienne a progressé jeudi dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir pilonné des zones proches du plus grand hôpital encore en activité dans l'enclave.
- Au moins un Palestinien, âgé de 27 ans, a été tué lors d'un raid israélien dans la zone de Tulkarem, en Cisjordanie occupée.
- L'armée américaine a mené des nouvelles frappes contre les Houthis au Yémen ; le président Joe Biden a annoncé que ces frappes allaient se poursuivre.
- Selon les autorités israéliennes, 1 139 personnes ont été tuées dans les attaques du 7 octobre menées par le Hamas dans le sud d'Israël, dont 695 civils israéliens, parmi lesquels 36 enfants. Les assaillants ont fait quelque 240 otages au cours de l'attaque, et 136 d'entre eux se trouvent toujours bloqués à Gaza.
- Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, indique qu'au moins 24 620 personnes ont été tuées et 61 830 autres blessées par l'offensive israélienne sur l'enclave.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP