L'essentiel
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Des parents et des proches des otages israéliens détenus à Gaza ont entamé, samedi soir à Tel-Aviv, une manifestation de 24 heures. Ils exigent la libération des otages, alors que la guerre contre le Hamas, déclenchée par l'attaque du 7 octobre, entre dans son 100e jour.
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La branche militaire du Hamas a affirmé que "beaucoup" d'otages "ont probablement été tués récemment" et a imputé "la pleine responsabilité" de leur sort à Israël.
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La branche armée du Hamas a diffusé une vidéo montrant trois otages israéliens en vie, deux hommes et une femme. Ils demandent aux autorités israéliennes d'agir pour leur libération.
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Deux sœurs du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, tué le 2 janvier au Liban dans une attaque attribuée à Israël, ont été arrêtées dans la nuit de samedi à dimanche par l'armée israélienne, a annoncé une association de soutien aux prisonniers palestiniens.
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Le chef du Hezbollah libanais pro-iranien a estimé qu'Israël avait "échoué" à atteindre ses objectifs à Gaza, ce qui devrait selon lui contraindre l'État hébreu à négocier.
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Un footballeur israélien ayant affiché dimanche un message faisant référence au conflit lors d'un match du championnat de première division turque a été interpellé dans le cadre d'une enquête pour "incitation publique à la haine" et exclu de son équipe.
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Selon le Hamas, plus de 100 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens nocturnes sur la bande de Gaza, notamment à Khan Younès. L'offensive israélienne a fait 23 968 morts et 60 582 blessés à Gaza, majoritairement des civils, selon le dernier bilan du Hamas.
L'essentiel de la veille
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu samedi que "personne" n'arrêterait son pays dans la guerre engagée dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas le 7 octobre. Cette guerre qui est entrée samedi dans son 99e jour.
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Le président français, Emmanuel Macron, a de son côté appelé à "reprendre encore et encore les négociations pour (la) libération" des otages du Hamas, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et lors d'un rassemblement à Tel-Aviv en soutien aux otages.
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"La mort à grande échelle, la destruction" et "la douleur des cent derniers jours" depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas sont "une tâche sur notre humanité commune", a déclaré le patron de l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU (UNRWA) Philippe Lazzarini.
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Depuis vendredi, la guerre entre Israël et le Hamas s'est déplacée en partie au Yémen, où les forces américaines et britanniques ont mené des frappes, dont de nouvelles samedi matin, contre les rebelles yéménites Houthis qui menacent le transport maritime en mer Rouge en "solidarité" avec Gaza.
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En Cisjordanie occupée, l'armée israélienne a indiqué avoir tué trois personnes ayant attaqué la colonie juive d'Adora, près de Hébron.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP