Le +  : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre  iPhone  ou sur  tout autre mobile . Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur  Facebook …

A la Une de la presse, la situation toujours très tendue au Niger, où la junte militaire a arrêté, hier, des ministres issus du gouvernement renversé. L'Union européenne exige leur libération immédiate.

Malgré les pressions, les putschistes vont-ils parvenir à s’imposer, comme leurs homologues du Mali, du Burkina et de Guinée? Le Pays «attend de voir» mais pense que, pour l’instant, le clichi, ce plat de mouton grillé dégusté au Niger est «trop pimenté» pour le général Tchiani, qui se présente comme le nouvel homme fort du Niger. «Certes, l’ex-patron de la garde présidentielle a le soutien de toute la hiérarchie militaire mais cela suffira-t-il pour lui assurer une assise confortable? Rien n’est moins sûr», doute le journal burkinabé, en évoquant «la fébrilité à Niamey», mais aussi  la possibilité que le président Mohamed Bazoum ait fini par «payer sa trop grande proximité avec la France».

Une partie de la population nigérienne semble en tout cas soutenir la tentative de coup d’Etat, notamment les jeunes. Dans ce pays où la moitié de la population a moins de 15 ans, L ibération est allé à la rencontre de cette jeunesse qui se montre très critique envers le pouvoir, qu’elle perçoit comme touché par le népotisme, corrompu et inefficace. Libé rappelle que cette génération n’a pas connu le tournant démocratique ouest-africain du début des années 90, quand plusieurs régimes militaires – dont ceux du Mali et du Niger – ont été balayés par des soulèvements populaires. Cette jeunesse n’a pas connu ce virage majeur, mais seulement «l’expérience au pouvoir de la classe politique née de ces mouvements»  et «le désenchantement» qu’elle a suscité. Ce phénomène concerne d’ailleurs tous les pays du Sahel, rappelle Le Djély. Le site d’info guinéen évoque «le comportement paradoxal» d’une jeunesse africaine à la fois encline à applaudir les coups d’Etat et «portée par des revendications pro-démocratie». Un paradoxe que le site explique par une «absence de sens de l’histoire». «Très peu cultivée, n’étant pas nécessairement rigoureuse dans son raisonnement et désabusée par une gestion calamiteuse des Etats, la jeunesse qui déroule le tapis rouge aux putschistes n’a souvent pas le recul nécessaire pour faire une appréciation juste des évènements», cingle Le Djély, en dénonçant, au passage, «la stabilité de façade des régimes militaires».

  La jeunesse est l’objet de beaucoup d’attention aussi en Russie, où les camps «militaro-patriotiques» se multiplient. D’après Le Figaro , ces camps ont été établis pour «faire de la défense une priorité dans l’éducation». Le journal s’est rendu dans l’un de ces camps, à moins de 400 km de Moscou et y a notamment rencontré Nikita, 9 ans, qui ne trouve rien à redire à la discipline stricte, au rythme soutenu des journées, ni au programme réglé au quart d’heure près, sans portable ni internet. Le jeune garçon, en uniforme, dit déjà être un patriote convaincu. «La patrie, cela signifie protéger mes proches. Quand on fait appel à moi, je dois aller défendre ma patrie» , déclare-t-il, alors que d’autres «guerriers», comme lui, chantent sous leur tente que «le ciel slave bout dans leurs veines, (que) tout cela est (leur) terre et (que) tout cela est à eux» .  

Toujours à la rubrique «jeunesse», O Diario de Noticias revient sur le coup d’envoi, aujourd’hui, à Lisbonne, des Journées mondiales de la jeunesse. Le quotidien portugais assure que l’Eglise «n’a pas peur de renouveler l’action, la place et la voix» qu’elle accorde aux jeunes. Les JMJ donnent lieu toutefois à de vifs débats au Portugal, relayés par Courrier International. L’hebdo fait état des critiques de ci toyens et éditorialistes sur le coût, pour l’État, de ces Journées - le plus grand événement catholique au monde; tandis que d’autres mettent en avant les recettes attendues et dénoncent une indignation démagogique. Jeunesse, catholicisme et indignation, un cocktail à la Une, également, de Libération. Le très droitier Geoffroy Lejeune, prend la tête, aujourd’hui, du Journal du dimanche, où son arrivée provoque une grève historique. Jeu de mots de Libé sur un autre rendez-vous dominical, très suivi ici en France: «Le jour du saigneur»…

On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, voici deux histoires d’ours, toutes deux racontées par The Guardian. La première à propos d’une vidéo virale d’un ours filmé dans un zoo chinois, se tenant sur ses pattes arrières, comme un humain. Des images qui ont obligé les responsables du zoo à produire un communiqué pour assurer que cet ours est bien un animal et non un humain déguisé en ours. La deuxième histoire concerne un ours brun qui s’est offert une baignade dans la piscine d’un  habitant de Burbank, en Californie. Un petit instant de fraîcheur qui a tout de même obligé la maréchaussée à se déplacer, pour déloger la bestiole.

Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.