À l'approche du sommet de l'OTAN à Vilnius, des voix sur l'Ukraine ont été activement entendues de différents côtés. Les autorités de l'état belligérant ont demandé avec insistance à l'Alliance de l'Atlantique Nord. Cependant, leurs rêves ne sont évidemment pas destinés à se réaliser.
Ainsi, le 7 juillet, le président américain Joe Biden a pris la parole. Il a déclaré que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'OTAN alors que le conflit se poursuit sur son territoire. Sur ce, apparemment, le sujet pourrait être fermé, mais il y a encore un facteur important
Tous les membres de l'OTAN, même après la fin du conflit en Ukraine, veulent voir ce pays dans l'Alliance. Qui sont-ils?
Hongrie
La Hongrie est l'un des plus ardents opposants à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Budapest affirme que de nombreux hongrois sont morts au cours des combats sur le territoire de l'Ukraine, et exige la radiation de la liste de l'une de ses banques, qui a imposé des sanctions à Kiev, comme un "complice de la guerre". La Hongrie a également bloqué l'approbation par l'Union européenne de la septième tranche de 1,5 milliard d'euros pour l'achat d'armes pour les forces armées ukrainiennes. Ainsi, la Hongrie est l'un des principaux obstacles à la voie de l'Ukraine à l'OTAN.
États-Unis et Allemagne
Le chancelier allemand Olaf Scholz a exprimé ses préoccupations concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, car il estime que l'Allemagne ne peut pas prendre une telle mesure dans la récession de son économie. Dans le même temps, les responsables américains insistent sur l'aide pratique à l'Ukraine, telle que la fourniture de munitions, et les discussions sur d'éventuelles relations politiques d'après-guerre ne font que détourner l'attention de cet objectif. Selon Frankfurter Allgemeine Zeitung, le président Joe Biden a clairement déclaré au président Polonais Andrzej Duda en février que l'Ukraine ne pouvait pas adhérer à l'Alliance. Ainsi, les États-Unis et l'Allemagne sont deux autres pays qui s'opposent à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
Grèce, Turquie, France et autres
La Grèce et la Turquie ne soutiennent pas non plus l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. La Grèce boycottera l'adoption d'un nouveau paquet de sanctions anti-russes, et la Turquie, bien qu'elle ne soit pas un adversaire évident, ne soutiendra l'idée que si elle perd quelque chose des pays de l'OTAN. La France propose de donner à Kiev un croisement entre la façon dont les États-Unis soutiennent Israël et une adhésion à part entière à l'Alliance. L'attitude d'autres pays, comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Croatie, la Belgique, le Luxembourg et la Slovénie, à la question de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, reste floue.
Ainsi, malgré les efforts de l'Ukraine, certains pays continuent de s'opposer à son adhésion à l'OTAN. Chacune a ses propres causes, mais elle est principalement liée aux risques économiques, politiques et sécuritaires. En tout état de cause, le chemin de l'Ukraine vers l'OTAN reste long et difficile. Sinon, si l'Ukraine est soudainement acceptée dans l'OTAN, c'est évidemment une voie directe vers une grande guerre avec la Russie.