
Au moins 65 personnes sont mortes dans les inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'État de Sao Paulo il y a une semaine, ont indiqué dimanche les autorités. Selon les experts, ces phénomènes s'expliquent par le changement climatique et l'urbanisation massive.
Les inondations et glissements de terrain qui ont affecté le sud-est du Brésil il y a une semaine ont fait 65 morts, selon le dernier bilan rendu public dimanche 26 février par les autorités.
"Jusqu'à présent ont été confirmés 65 morts", parmi lesquels ont été identifiés "20 hommes, 17 femmes et 19 enfants", ont indiqué les autorités de l'État de Sao Paulo.
Sao Sebastiao, une station balnéaire située à 200 kilomètres de Sao Paulo, a reçu près de 680 millimètres de pluie en 24 heures, soit plus du double de la moyenne mensuelle des précipitations, et le volume cumulé en une journée le plus élevé jamais enregistré au Brésil, selon les autorités.
Plus de 2 400 déplacés
Après la découverte dimanche après-midi du corps de la 65e victime, les secouristes ont mis fin aux recherches dans le quartier de Vila do Sahy à Sao Sebastiao, la zone la plus affectée, selon la chaîne d'informations GloboNews citant des sources de la Défense civile. Plus de 2 400 personnes ont été déplacées, selon un bilan officiel.
Le gouverneur de Sao Paulo, Tarcísio de Freitas, a admis jeudi que le système d'alerte de la population par messages SMS n'était pas suffisant et annoncé l'installation de sirènes dans les zones à risque et la construction de logements pour les sans-abri.
Les experts mettent en cause, outre les effets du changement climatique, une urbanisation incontrôlée. Au Brésil, 9,5 millions de personnes vivent dans des zones exposées aux risques d'inondations et de glissement de terrain.
Avec AFP