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La Chambre des représentants américaine a adopté vendredi un projet de loi de financement de l'État fédéral de 1 660 milliards de dollars (1 564 milliards d'euros) prévoyant un financement record de la défense et une nouvelle aide d'urgence à l'Ukraine. Revivez les faits marquants de la journée du 23 décembre.

Cette page n'est plus actualisée. Pour continuer à suivre l'actualité de la guerre en Ukraine, c'est ici. 

  • 22 h 32 : Washington appelle Poutine à "reconnaître la réalité" après qu'il a parlé de "guerre" en Ukraine

Les États-Unis ont appelé, avec une pointe d'ironie, le président russe Vladimir Poutine à reconnaître la réalité du conflit en Ukraine et à retirer ses troupes après son utilisation du mot "guerre", proscrit en Russie, lors d'une conférence de presse.

Déclenchée le 24 février, l'intervention russe en Ukraine est officiellement appelée "opération militaire spéciale" en Russie.

  • 20 h 06 : le Congrès américain adopte une loi de finances avec 45 milliards de dollars pour l'Ukraine

Le Congrès américain a adopté un vaste projet de loi de finances des services fédéraux, d'un total de 1 700 milliards de dollars, dont 45 pour l'Ukraine, par un dernier vote de la Chambre des représentants.

Cela permet d'éviter la paralysie de l'administration fédérale américaine (le fameux "shutdown"), qui aurait pu intervenir dès vendredi soir si aucun texte n'avait été approuvé par le Congrès avant.

  • 19 h 25 : Vladimir Poutine demande à l'industrie de défense d'accélérer la cadence

Le président russe Vladimir Poutine a demandé aux dirigeants des entreprises du complexe militaro-industriel de faire en sorte que l'armée obtienne rapidement toutes les armes dont elle a besoin pour combattre en Ukraine.

"La tâche la plus importante qui incombe à notre complexe militaro-industriel est de fournir à nos unités et à nos forces présentes sur la ligne de front tout ce dont elles ont besoin : les armes, les équipements, les munitions et le matériel nécessaire dans les délais les plus courts", a dit Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine s'exprimait alors qu'il visitait une usine d'armement dans la ville de Toula, à 200 kilomètres au sud de Moscou.

  • 18 h 46 : la récolte de céréales en Ukraine en baisse de 40 % en 2022

La récolte de céréales en Ukraine, un des principaux producteurs mondiaux, va chuter d'environ 40 % cette année par rapport à 2021 en raison de l'invasion russe, selon les estimations de l'Association céréalière nationale annoncées vers la fin de la moisson.

Après 106 millions de tonnes récoltées en 2021, un record historique, "cette année, il est pronostiqué que la récolte sera à hauteur de 64-65 millions de tonnes", a en effet expliqué à l'AFP le directeur de cette association, Serguiï Ivachtchenko.

"La principale raison, c'est la guerre", qui a entraîné la réduction de la surface cultivée et la baisse du rendement, a-t-il expliqué.

  • 13 h 36 : les Pays-Bas promettent 2,5 milliards d'euros à l'Ukraine en 2023

Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi la mise à disposition d'une enveloppe totale de 2,5 milliards d'euros en soutien à l'Ukraine en 2023, dont l'utilisation exacte dépendra du déroulement de la guerre.

"Tant que la Russie continuera à faire la guerre à l'Ukraine, les Pays-Bas continueront à soutenir l'Ukraine", sur le plan militaire, humanitaire et diplomatique, a déclaré sur Twitter le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, ajoutant qu'il venait d'avoir le président ukrainien au téléphone à ce sujet.

📞: As long as Russia continues its war against Ukraine, NL will provide assistance to Ukraine. Military, humanitarian and diplomatic. We’re allocating €2.5 bn for this in 2023. Ukraine can rely on the Netherlands. We just confirmed this in our conversation with @ZelenskyyUa. pic.twitter.com/VdzMKCqkWR

— Mark Rutte (@MinPres) December 23, 2022
  • 12 h 39 : les relations entre Washington et Moscou sont à "l'âge de glace", selon l'ambassadeur de Russie aux États-Unis

L'ambassadeur de Russie aux États-Unis a défini vendredi l'état des relations entre les deux pays comme un "âge de glace" et prévenu que le risque de conflit était "élevé", a rapporté l'agence de presse russe officielle TASS.

Il a ajouté qu'il était difficile de dire quand un dialogue stratégique entre Moscou et Washington pourrait reprendre mais a jugé que les négociations sur les échanges de prisonniers avaient été "efficaces" et se poursuivraient.

  •  11 h 17 : des Ukrainiens se forment à la réparation des obusiers allemands en Lituanie

Un groupe de mécaniciens militaires ukrainiens a quitté vendredi la Lituanie, après avoir été formé à la réparation des obusiers allemands fournis à Kiev pour se défendre contre l'invasion de la Russie.

"Ils ont acquis des connaissances théoriques ailleurs, mais (...) nous leur avons appris des choses de la vie réelle, les pannes fréquentes qui ne sont pas décrites dans les manuels", a déclaré Zilvins Cerskus, un major de l'armée lituanienne.

  • 7 h 32 : après la visite de Zelensky à Washington, l'espoir d'une meilleure défense du ciel contre les frappes russes

Le Congrès américain adopte une loi de finances avec 45 milliards de dollars pour Kiev
  • 5 h 24 : la Russie pourrait réduire sa production de pétrole en réponse au plafonnement des prix

La Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 5 % à 7 % au début de l'année 2023 en réponse au plafonnement des prix de son brut et de ses produits pétroliers en cessant les ventes aux pays ayant apporté leur soutien à l'Ukraine, a rapporté vendredi l'agence de presse russe RIA citant le vice-Premier ministre Alexandre Novak.

  • 23 h 02 : le groupe russe Wagner a reçu des armes de Corée du Nord, dénonce Washington

La Maison Blanche a livré jeudi un sérieux avertissement contre la montée en puissance du groupe paramilitaire russe Wagner, selon elle "rival" de l'armée régulière russe en Ukraine, et qui reçoit désormais de l'armement de Corée du Nord.

"La Corée du Nord a fait une première livraison à Wagner, qui a payé pour ces équipements. Le mois dernier, (elle) a livré en Russie des obus et des missiles destinés à Wagner", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain.

Avec AFP et Reuters