L'entreprise de San Francisco OpenAI vient de rendre public ChatGPT, un robot conversationnel qui peut s'adapter à un large éventail de thématiques. Ce dernier est capable de générer des contenus pour les réseaux sociaux, de rédiger des scénarios de films ou encore de vérifier la validité du code d'un programme informatique. Si l’interface est en anglais, ChatGPT est capable de donner la répartie en plusieurs langues dont le français, l’allemand, le russe ou encore le japonais. 

Si son développement continue de s'accélérer, l'outil pourrait être à moyen terme une alternative crédible à Google. Cependant, ce dernier ne reste pas les bras croisés avec sa filiale Deepmind, en raison de sa capacité à formuler des réponses complexes et cela de manière quasi instantanée. Mais même en s'appuyant sur l'apprentissage par renforcement, sa répartie n'est pas à l'abri d'inexactitudes ou encore de biais.

Faut-il y voir, comme un de ses créateurs Elon Musk, un signe avant-coureur de l'intelligence artificielle forte, capable de terrasser l'humanité ? Ce qui est sûr, c'est que cette intelligence artificielle n'a aucune conscience. Et que si de nouveaux progrès voient le jour, ils devront sans doute être encadrés pour que l'IA continue de servir l'homme et qu'elle ne l'asservisse pas.

"Je suis conçu pour être utile et serviable donc je fais de mon mieux pour être gentil et respectueux en répondant aux questions et en offrant de l'aide", explique ChatGPT, avant de poursuivre : "Cependant, je suis simplement un programme informatique et je n'ai pas de sentiments ou de motivations propres. Mon objectif est simplement de fournir des réponses et de l'aide de manière précise et utile". Dont acte.