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Il faudra "trouver un accord" pour mettre fin au conflit en Ukraine, dit Poutine

Un accord sera nécessaire pour mettre un terme au conflit en Ukraine, a affirmé Vladimir Poutine, tout en exprimant des doutes sur la "confiance" que Moscou peut, selon lui, accorder à ses interlocuteurs. Autour de Kherson, les infrastructures énergétiques ont été "pratiquement détruites" lors du retrait des forces russes, selon l'opérateur national. Voici le fil du 9 décembre. 

Ce fil n'est plus actualisé. Pour retrouver plus d'informations sur la guerre en Ukraine, cliquez ici. 

  • 19 h 15 : la situation dans les zones clés du Donbass reste très difficile, dit Zelensky 

La situation dans le Donbass reste très difficile, mais les forces de Kiev repoussent les attaques russes et infligent des pertes importantes, a déclaré Volodymyr Zelensky.

Dans une allocution vidéo, le président ukrainien a également affirmé que les forces russes avaient détruit la ville de Bakhmout, l'un des épicentres des récents combats.

  • 18 h 05 : les États-Unis vont envoyer à l'Ukraine une nouvelle aide pour "doper" sa défense antiaérienne

Les États-Unis vont envoyer à l'Ukraine une nouvelle aide de 275 millions de dollars pour "doper" sa défense contre les drones en particulier, a annoncé un porte-parole de la Maison Blanche.

"Une nouvelle aide militaire valorisée à 275 millions de dollars va bientôt être envoyée pour donner à l'Ukraine de nouvelles capacités dopant sa défense antiaérienne et lui permettant de faire face aux menaces venues des drones", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain.

  • 16 h 27 : la lauréate ukrainienne de la Paix veut poursuivre Poutine devant la justice

L'Ukrainienne Oleksandra Matviïtchouk, colauréate du Nobel de la paix, a appelé à traduire Vladimir Poutine devant la justice internationale, se disant certaine que "tôt ou tard" le président russe serait jugé.

"Pendant des décennies, l'armée russe a perpétré des crimes de guerre dans de nombreux pays et elle n'a jamais été punie", a déclaré madame Matviïtchouk lors d'une conférence de presse à Oslo, à la veille de la cérémonie de remise du Nobel.

  • 15 h 50 : à  Zaporijia, le centre qui accueille les réfugiés manque de tout

En Ukraine, la ville d’Enerhodar, occupée par les Russes depuis le mois de mars, est au centre de l’attention internationale. Elle se trouve juste à côté de la centrale nucléaire. L’Ukraine et la Russie s’accusent mutuellement de bombarder ce territoire sensible. L’arrivée des Russes a poussé des milliers de personnes à fuir. Nombre d'entre eux  travaillaient dans la centrale. Aujourd’hui certains ont trouvé refuge à Zaporijia et viennent régulièrement chercher de l’aide dans un centre de la ville qui leur est dédié. Nos envoyés spéciaux Pauline Godart, Robert Parsons, Raïd Abu Zaideh et Yurii Shyvala les ont rencontrés.

Il faudra "trouver un accord" pour mettre fin au conflit en Ukraine, dit Poutine
  • 15 h 40 : il faudra "trouver un accord" pour mettre fin au conflit en Ukraine, dit Poutine

Un accord sera nécessaire pour mettre un terme au conflit en Ukraine, a affirmé Vladimir Poutine, tout en exprimant des doutes sur la "confiance" que Moscou peut, selon lui, accorder à ses interlocuteurs.

"Comment trouver un accord ? Et peut-on s'entendre avec quelqu'un ? Et avec quelles garanties ? C'est évidemment toute la question (...) Mais à la fin il faudra trouver un accord. J'ai déjà dit à plusieurs reprises que nous sommes prêts à ces arrangements, nous sommes ouverts, mais cela nous oblige à réfléchir pour savoir à qui nous avons affaire", a déclaré le président russe, en marge d'un sommet régional au Kirghizstan.

  • 14 h 58 : les infrastructures énergétiques "pratiquement détruites" à Kherson

Les infrastructures énergétiques ukrainiennes autour de Kherson ont été "pratiquement détruites" lors du retrait des forces russes et la situation est "compliquée" à Odessa, ciblée par des frappes, a indiqué l'opérateur national Ukrenergo.

"Lundi, l'ennemi a encore frappé. Ce fut encore les installations d'Ukrenergo, les sous-stations de la ligne principale, en particulier dans le sud de l'Ukraine, et les centrales électriques qui ont été endommagées", a déploré son chef, Volodymyr Koudritskiï, lors d'une conférence de presse.

  • 14 h 44 : Poutine menace l'Occident de "réduire la production" de pétrole russe

Le président russe Vladimir Poutine a menacé l'Occident de "réduire la production" de pétrole russe "si nécessaire", quelques jours après l'introduction par l'UE, le G7 et l'Australie d'un plafonnement du prix de l'or noir russe à 60 dollars.

"On réfléchira à une éventuelle réduction de la production si nécessaire", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, en marge d'un sommet régional. Le mécanisme mis en place par l'Occident est "une décision stupide" qui "n'affecte pas la Russie", a-t-il ajouté.

  • 13 h 39 : Navalny dénonce "un verdict honteux" après la condamnation de l'opposant Ilia Iachine

La condamnation de l'opposant russe Ilia Iachine à huit ans et demi de prison pour avoir critiqué l'offensive militaire contre l'Ukraine est "un verdict honteux", a dénoncé l'ennemi numéro un du Kremlin, Alexeï Navalny, incarcéré en Russie depuis début 2021.

"Un autre verdict honteux et illégal de (Vladimir) Poutine ne fera pas taire Ilia et ne devrait pas intimider les personnes honnêtes en Russie", a réagi Alexeï Navalny dans un message publié par ses soutiens sur les réseaux sociaux. Il s'est aussi dit "fier" de Ilia Iachine, qui "survivra à tout".

  • 13 h 18 : l'opposant Ilia Iachine condamné à huit ans et demi de prison

Un tribunal de Moscou a condamné à huit ans et demi de prison l'opposant Ilia Iachine pour avoir critiqué l'offensive militaire contre l'Ukraine, a constaté l'AFP, au terme d'un procès illustrant le climat de répression en Russie.

L'opposant Ilia Iachine passera 8,5 ans en prison pour avoir dénoncé Boutcha publiquement. https://t.co/yWi2s2JwMc

— Paul Gogo (@Paugog) December 9, 2022

Ilia Iachine, âgé de 39 ans et arrêté en juin, était jugé pour avoir dénoncé, lors d'une intervention en direct sur YouTube, "le meurtre de civils" dans la ville ukrainienne de Boutcha, près de Kiev, où l'armée russe a été accusée d'exactions, ce que nie Moscou.

Son arrestation ne l'a pas empêché de continuer à critiquer les autorités de façon acerbe et à dénoncer l'intervention militaire en Ukraine.

Après le lancement de l'opération militaire en Ukraine, les autorités russes ont renforcé leur arsenal législatif pour museler les voix critiques.

  • 13 h 02 : l'UE abonde de 2 milliards d'euros sa capacité d'aide militaire à l'Ukraine

Les pays membres de l'Union européenne se sont entendus vendredi pour abonder de deux milliards d'euros la Facilité européenne pour la paix (FEP), leur instrument de financement pour l'assistance militaire fournie à l'Ukraine, a-t-on appris de sources diplomatiques.

L'accord doit encore être entériné lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE lundi à Bruxelles.

Instrument créé par les États membre de l'UE hors du budget commun et abondé par leurs contributions, la Facilité européenne pour la paix avait été dotée de 5,7 milliards d'euros pour la période 2021-2027 afin de financer des actions opérationnelles relevant de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC).

Elle a été utilisée peu après l'invasion russe de l'Ukraine pour financer les fournitures d'armements à Kiev.  Et 3,1 milliards d'euros ont déjà été décaissés pour rembourser aux Etats membres les armements et les munitions prélevées sur leurs stocks et fournis aux forces armées ukrainiennes.

Avec les fournitures bilatérales, le soutien des États membres de l'UE se chiffre à près de 9 milliards d'euros, a précisé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

  • 12 h 45 : le marchand d'armes russe échangé contre Brittney Griner accuse l'Occident de vouloir "détruire" la Russie

Le marchand d'armes russe Viktor Bout, détenu aux États-Unis pendant 14 ans et échangé contre la basketteuse américaine Brittney Griner, a accusé l'Occident de vouloir "détruire" et "diviser" la Russie.

"Les Occidentaux pensent qu'ils ne nous ont pas achevés en 1990, quand l'Union soviétique a commencé à s'effondrer. Et le fait qu'on essaye de vivre, de n'être gouverné par personne et de ne dépendre de personne (...), c'est bien sûr pour eux une nouveauté choquante. Ils pensent qu'ils peuvent à nouveau nous détruire et diviser la Russie", a déclaré Viktor Bout, un ancien officier soviétique, au média russe RT.

  • 11 h 50 : la basketteuse américaine Brittney Griner a atterri au Texas

La basketteuse américaine Brittney Griner a atterri au Texas, après avoir été libérée d'une prison russe en échange du marchand d'armes Viktor Bout, selon des images des chaînes CNN et Fox News.

Brittney Griner, 32 ans, qui avait été arrêtée en Russie en février pour des accusations de trafic de drogue, et Viktor Bout, 55 ans, qui purgeait une peine de 25 ans dans une prison américaine, ont été échangés dans un aéroport d'Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis.

  • 11 h 23 : rapatriement du corps de l'étudiant zambien tué au front

Le corps d'un étudiant zambien, recruté dans une prison russe avant d'être tué lors de combats en Ukraine, va être rapatrié auprès des siens dimanche, a annoncé le gouvernement zambien. 

Lemekhani Nathan Nyirenda, 23 ans, qui purgeait une peine de prison près de Moscou, a été tué en septembre en combattant du côté de l'armée russe.

"Le corps de Lemekhani est arrivé aujourd'hui à Moscou et arrivera en Zambie le 11 décembre", a déclaré au Parlement le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.  

La Zambie avait demandé le mois dernier des explications urgentes à la Russie sur les circonstances de sa mort. Deux semaines plus tard, le groupe paramilitaire russe Wagner reconnaissait avoir recruté le jeune homme en prison, affirmant qu'il avait volontairement rejoint Wagner avant de mourir "en héros" en Ukraine.

  • 11 h 15 : la bataille de Bakhmout, une obsession pour les forces russes

Depuis l'été, les combats font rage autour de Bakhmout, que Moscou tente inlassablement de conquérir sans y parvenir malgré l'appui du groupe paramilitaire Wagner, une bataille qui vire à l'obsession pour une ville aujourd'hui en bonne partie détruite.

Les hostilités ont pris ces dernières semaines une importance d'autant plus symbolique pour les responsables russes que la conquête de la ville viendrait après une série d'humiliantes défaites, avec les retraites de la région de Kharkiv (nord-est) en septembre et de la ville de Kherson (sud) en novembre.

Récemment, les troupes de Moscou ont un peu progressé en direction de Bakhmout, annonçant la prise de petites localités. Sans toutefois sembler en position de prendre la ville, qui compterait encore près de la moitié de ses 70 000 habitants d'avant-guerre, selon les autorités ukrainiennes.

Pour certains observateurs, cette bataille illustre avant tout le désir de Moscou d'enregistrer enfin une première victoire après des mois de revers face à une armée ukrainienne, galvanisée par les armes occidentales.

Les derniers succès russes en Ukraine remontent en effet au début de l'été, quand ils avaient pu prendre les villes de Severodonetsk et Lyssytchansk. 

  • 9 h 45 : TotalEnergies retire ses administrateurs de Novatek au prix de 3,7 milliards de dollars de dépréciation

Le groupe français TotalEnergies a annoncé qu'il allait retirer ses représentants au sein du conseil d'administration de Novatek et déconsolider de ses comptes sa participation de 19,4 % dans la compagnie gazière russe, ce qui entraînera une dépréciation exceptionnelle de 3,7 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros) au quatrième trimestre.

TotalEnergies, qui a engagé un retrait progressif de la Russie après l'invasion de l'Ukraine décidée par Moscou, a précisé dans un communiqué qu'il n'est pas en l'état de céder cette participation puisqu’il lui est interdit de vendre des actifs à un des principaux actionnaires de Novatek en raison des sanctions le visant.

"Compte tenu des sanctions européennes en vigueur depuis le début du conflit, les deux administrateurs représentant TotalEnergies au sein du conseil d’administration de Novatek sont conduits à s’abstenir lors des séances du conseil d’administration de cette société, notamment sur les questions financières", a expliqué TotalEnergies.

Ces administrateurs n'étant plus en mesure "d'assurer pleinement leur mission", le groupe a décidé de leur retrait avec effet immédiat. En conséquence, TotalEnergies doit déconsolider de ses comptes la participation de Novatek, ce qui conduira à la dépréciation exceptionnelle sur le trimestre en cours.

  • 9 h 22 : l'échange Griner-Bout n'a pas mis fin à la "crise" russo-américaine, selon le Kremlin

Le Kremlin a souligné que l'échange de prisonniers entre les États-Unis et la Russie impliquant la basketteuse américaine Brittney Griner et l'ex-marchand d'armes Viktor Bout n'avait pas mis fin à la "crise" entre les deux pays.

"Ces négociations concernaient uniquement l'échange, il est probablement incorrect de faire des conclusions hypothétiques disant que ce serait un pas vers une sortie de la crise que nos relations bilatérales traversent actuellement", a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

"Nos relations bilatérales sont toujours dans un état déplorable", a-t-il ajouté, dans une interview au média russe Izvestia.

Selon Dmitri Peskov, "le principal résultat" de cet échange, qui s'est déroulé jeudi, "c'est qu'un citoyen russe qui était prisonnier pendant 14 ans des Américains, de façon absolument illégale, a pu rentrer au pays".

  • 8 h : Poutine assume de vouloir continuer à détruire les infrastructures énergétiques

Vladimir Poutine a promis de poursuivre les frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, une réplique selon lui à des attaques de Kiev notamment en Crimée, péninsule annexée dont Moscou a admis la vulnérabilité.

Depuis l'attaque du pont de Crimée en octobre, la Russie a multiplié les salves de missiles sur les infrastructures énergétiques civiles, privant des millions d'Ukrainiens de courant, voire d'eau et de chauffage, au moment où l'hiver s'installe avec des températures négatives.

Il faudra "trouver un accord" pour mettre fin au conflit en Ukraine, dit Poutine
  • 4 h 55 : les États-Unis prévoient d'imposer de nouvelles sanctions à la Russie et à la Chine

Les États-Unis prévoient d'imposer de nouvelles sanctions à la Russie et à la Chine vendredi, ont déclaré jeudi deux responsables américains. Les sanctions contre la Russie ont été décidées en raison de l'utilisation par Moscou de drones iraniens lors du conflit en Ukraine. Plusieurs entreprises russes du secteur de la Défense impliquées dans le transfert de drones iraniens vers la Russie seront visées, ont indiqué les responsables.

Environ 170 entités chinoises seront également soumises à des sanctions pour ce que Washington considère comme de la pêche illégale dans le Pacifique, ont-ils ajouté.

  • 23 h 30 : les États-Unis offrent une nouvelle aide militaire à l'Ukraine

Les États-Unis s'apprêtent à envoyer à l'Ukraine une nouvelle aide militaire de 275 millions de dollars, offrant de nouvelles capacités pour vaincre les drones et renforcer la défense aérienne, selon un document consulté par Reuters jeudi.

Moins importante que les précédentes tranches d'aide américaine, cette dernière intervient alors que l'intensité des combats devraient baisser pendant l'hiver. Selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenlberg, la Russie a ralenti ses opérations mais se prépare à lancer une nouvelle offensive avec la remontée des températures.   

Avec Reuters et AFP