
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a demandé au président russe, Vladimir Poutine, le retrait de ses troupes d'Ukraine pour parvenir à une "solution diplomatique". La veille, Joe Biden s'était dit prêt à discuter avec le Kremlin à cette même condition.
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21 h 25 : Joe Biden n’a "aucune intention" de parler à Vladimir Poutine pour le moment, clarifie la Maison Blanche
La Maison Blanche a clarifié, vendredi, les propos de Joe Biden la veille, insistant sur le fait que le président américain n'envisageait pas de discuter pour le moment avec Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien.
"Il n'a aucune intention d'échanger avec M. Poutine pour l'instant", a déclaré vendredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui dépend de la Maison Blanche. "Et comme (M. Biden) l'a également déclaré, Poutine n'a montré absolument aucun intérêt pour quelque dialogue que ce soit, c'est en fait plutôt le contraire", a-t-il dit à la presse.
Joe Biden avait déclaré jeudi être "prêt à parler à Poutine s'il cherche un moyen de mettre fin à la guerre", tout en notant que le président russe ne l'avait "pas encore fait".
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21 h 07 : près de 11 000 enfants ukrainiens enlevés et déportés en Russie, selon Kiev
En Ukraine, des milliers d'enfants auraient été kidnappés et déportés par les forces russes, selon le président Volodymyr Zelensky. Au moins 11 000 enfants auraient été identifiés depuis le début du conflit en février.
Explications d'Emmanuel Daoud, avocat pénaliste au barreau de Paris et à la Cour pénale internationale (CPI).

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19 h 13 : les autorités prorusses vont évacuer des civils sur la rive orientale du Dniepr
Les autorités d’occupation de la région de Kherson ont annoncé qu’elles allaient procéder à l’évacuation de personnes à mobilité réduite de la ville de Kakhovka, dans le cadre d’un plan de relocalisation de civils sur la rive orientale du Dniepr.
La Russie s’est retirée le mois dernier de la rive occidentale du fleuve, où se situe la ville de Kherson, opérant l’un des plus importants replis de troupes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, fin février. Le Dniepr est depuis devenu une grande ligne de front, et les combats entre Ukrainiens et Russes sont intenses entre les deux rives.
L’administration d’occupation russe de Kakhovka a déclaré que les personnes alitées ou handicapées seraient emmenées dans la ville d’Henitchesk dans le sud-est de l’Ukraine.
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18 h 44 : le Canada sanctionne une société iranienne accusée d'avoir livré des drones à la Russie
Le Canada a pris des mesures contre une entreprise iranienne accusée d'avoir fourni des drones à la Russie, dans une nouvelle série de sanctions en réponse "au comportement odieux du régime iranien, tant au pays qu'à l'étranger".
Parmi les cibles de ces mesures de rétorsion, l'entreprise aérienne commerciale et de fret Safiran Airport Services a "coordonné des vols militaires russes entre l'Iran et la Russie" et est accusée d'avoir aidé à livrer des drones iraniens à Moscou pour qu'ils soient utilisés en Ukraine.
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18 h 35 : comment la propagande russe justifie les frappes sur l'infrastructure énergétique en Ukraine
Neuf mois après le début de la guerre en Ukraine, la propagande russe persiste. Lors d'une conférence de presse, jeudi, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a lancé à un journaliste : "Nous mettons hors d'état de nuire les infrastructures énergétiques qui permettent à l'Occident de doper l'Ukraine aux armes mortelles pour tuer des Russes".
Décryptage de ce discours par Elena Volochine dans "Vu de Russie", notre émission hebdomadaire qui décrypte la propagande de Vladimir Poutine sur fond de guerre en Ukraine.

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17 h 57 : accord de l’UE sur un plafonnement des prix du pétrole russe
Les 27 pays de l’Union européenne ont trouvé un accord sur le plafonnement à 60 dollars par baril du prix du pétrole russe après le feu vert donné par Varsovie, a annoncé vendredi à Bruxelles le représentant de la Pologne.
La Pologne, qui réclamait un prix plus bas, a retiré ses objections et la mesure sera officialisée ce week-end, a indiqué à des journalistes Andrzej Sados, représentant permanent de la Pologne auprès de l’Union européenne.
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17 h 32 : l'OSCE dans l'impasse face au blocage par la Russie
Bloquée par la Russie, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se retrouve dans l'impasse et s'interroge sur son avenir.
"Nous devons rechercher les solutions qui permettront de maintenir l'organisation en activité", a déclaré le chef de la Diplomatie polonaise Zbigniew Rau, dont le pays assure en 2022 la présidence tournante de l'OSCE, à l'issue d'une conférence annuelle qui s'est achevée vendredi à Lodz dans le centre de la Pologne.
Après le début de la guerre contre l'Ukraine, la Russie a bloqué le renouvellement de la mission permanente de l'OSCE dans ce pays, ainsi que l'extension de la mission qui suivait depuis 2014 le conflit entre Kiev et les séparatistes pro-russes dans l'est de son territoire.
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16 h 49 : l'ONU enquête sur les attaques russes contre les infrastructures
Des enquêteurs mandatés par les Nations unies examinent l'impact des attaques russes contre les infrastructures stratégiques en Ukraine.
"Une partie des analyses que nous menons actuellement (...) vise à déterminer si ces attaques constituent des crimes de guerre", a déclaré Pablo de Greiff, membre de l'équipe d'inspection, qui s'est exprimé depuis Kiev, lors d'une conférence de presse.
Si c'est le cas, la mission d'enquête s'efforcera d'apporter sa contribution afin que ces crimes ne restent pas impunis, a-t-il dit.
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15 h 24 : l'Allemagne va fournir sept chars de combat supplémentaires à l'Ukraine
L'Allemagne va fournir à l'Ukraine sept chars anti-aériens de type "Guépard" supplémentaires, en plus des 30 qu'elle lui a déjà livrés, rapporte un site gouvernemental allemand.
Selon le magazine Der Spiegel, qui a rapporté l'information en premier, les sept blindés qui devaient partir à la casse sont en cours de réparation chez Krauss-Maffei Wegmann (KMW) à Munich et devraient arriver en Ukraine au printemps prochain.
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15 h 08 : les combats font rage dans la région de Kherson
La situation reste très tendue à Kherson, ville régulièrement bombardée par les troupes russes. Les combats ont lieu à quelques kilomètres du centre-ville, au niveau de la ligne de front. Des immeubles et des maisons sont bombardées chaque jour, rapporte Pauline Godart, notre envoyée spéciale à Mykolaïv.

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14 h 29 : la CE veut taxer lourdement les entreprises violant les sanctions contre la Russie
Les entreprises qui contournent les sanctions européennes contre la Russie s'exposeront à des amendes d'au moins 5 % de leur chiffre d'affaires, voire à des peines d'emprisonnement d'au moins cinq ans, d'après une proposition de la Commission européenne présentée vendredi.
Cette proposition doit être approuvée par le Parlement européen et les 27 pays membres de l'UE.
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13 h 43 : à découvrir "Dans l'enfer de la réalité parallèle russe", notre Reporters
Pour justifier l'invasion de l'Ukraine, Vladimir Poutine a prétexté les objectifs de "dénazification" et "démilitarisation" du pays. La propagande d'État russe se construit ainsi autour du mythe d'une Ukraine aux mains de "nazis", dont les Russes viendraient "libérer" les "russophones". Elle est diffusée non seulement en Russie, mais aussi dans les territoires ukrainiens occupés, où les populations sont plongées dans cette réalité parallèle. Reportage.

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13 h 18 : des ambassades ukrainiennes destinataires de paquets "sanglants"
Plusieurs représentations diplomatiques de l'Ukraine dans le monde ont été destinataires de "paquets ensanglantés" contenant des yeux d'animaux, a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Ces incidents font suite à l'envoi d'une série de lettres piégées en Espagne, dont l'une destinée à l'ambassade d'Ukraine à Madrid.
Les paquets, imbibés d'un liquide à la couleur et à l'odeur caractéristiques, ont été envoyés aux ambassades d'Ukraine en Hongrie, aux Pays-Bas, en Pologne, en Croatie et en Italie, aux consulats généraux de Naples et Cracovie et au consulat de Brno, en République tchèque, a précisé dans un communiqué sur Facebook le porte-parole du ministère du ministère, Oleg Nikolenko.
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12 h 22 : Poutine juge "inévitable" de bombarder l'infrastructure ukrainienne
"Nécessaire et inévitable": c'est ainsi que Vladimir Poutine a justifié les bombardements qui ont ravagé, juste à l'arrivée de l'hiver, l'infrastructure énergétique ukrainienne, laissant des millions de civils dans le noir et le froid.
Selon le président russe, Kiev est responsable des explosions qui ont détruit en partie le pont de Crimée et d'autres installations russes, et donc Moscou est dans son droit en bombardant les infrastructures énergétiques de l'Ukraine.
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12 h 47 : Olaf Scholz demande à Vladimir Poutine le retrait de ses troupes pour permettre une "solution diplomatique"
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a demandé au président russe, Vladimir Poutine, le retrait de ses troupes d'Ukraine pour parvenir à une "solution diplomatique".
Lors d'un entretien téléphonique d'une heure entre les deux dirigeants, Olaf Scholz "a insisté auprès du président russe pour qu'une solution diplomatique soit trouvée le plus rapidement possible, ce qui implique le retrait des troupes russes", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit.
Le chancelier a également condamné auprès de Vladimir Poutine "les attaques aériennes russes contre les infrastructures civiles en Ukraine et souligné la détermination de l'Allemagne à aider l'Ukraine à assurer sa capacité de défense contre l'agression russe", poursuit le communiqué.
Les deux dirigeants, qui ont convenu de "rester en contact", ont en outre "évoqué la situation alimentaire mondiale, particulièrement tendue en raison de la guerre d'agression russe".
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11 h 01 : le Kremlin rejette les conditions de Joe Biden pour des discussions avec Vladimir Poutine
Le Kremlin a rejeté les conditions évoquées, jeudi, par le président américain, Joe Biden, qui s'était dit prêt à discuter avec Vladimir Poutine si ce dernier retirait ses troupes d'Ukraine pour mettre fin au conflit.
"Joe Biden a dit de facto que des négociations seraient possibles uniquement après que Vladimir Poutine sera parti d'Ukraine", ce que Moscou rejette "bien évidemment", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "L'opération militaire continue", a-t-il ajouté.
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9 h 56 : la guerre en Ukraine montre que l'Europe n'est "pas assez forte", selon la Première ministre finlandaise
La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a dressé un bilan "très honnête" des capacités de l'Europe à l'aune de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine, déclarant sans ambages qu'elle n'est "pas assez forte" pour tenir seule tête à Moscou.
En visite en Australie, la dirigeante du pays candidat à l'adhésion à l'Otan a souligné que l'invasion et l'occupation de l'Ukraine voisine par la Russie ont révélé les faiblesses et les erreurs stratégiques de l'Europe face Moscou.
"Je dois être très honnête (....) avec vous, l'Europe n'est pas assez forte en ce moment, nous serions en difficulté sans les États-Unis", a-t-elle pointé auprès du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé à Sydney.
Sanna Marin a insisté sur le fait que l'Ukraine devait être aidée par "tous les moyens", ajoutant que les États-Unis ont joué un rôle central dans l'approvisionnement de Kiev en armes, en moyens financiers et en aide humanitaire nécessaires pour freiner l'avancée de la Russie.
"Nous devons nous assurer que nous renforçons également ces capacités en matière de défense européenne, d'industrie de défense européenne et que nous pouvons faire face à différents types de situations", a-t-elle préconisé.
Avec AFP et Reuters