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Cyberattaques : au-dessus de nos têtes... du nouveau

L'offensive de Starlink, qui veut mettre fin aux zones blanches du monde entier avec ses satellites, ne doit pas faire oublier le caractère vulnérable de cette technologie face aux cyberattaques.

Après les États-Unis, le Canada, l'Australie, l'Ukraine ou encore la France, l'opérateur américain Starlink veut rendre ses services disponibles en Iran. La promesse de ce lanceur de satellites, filiale de SpaceX, tout comme de ses concurrents OneWeb et Kuiper, est de supprimer les zones blanches. Pour autant, les vulnérabilités de cette technologie face aux cyberattaques restent très importantes, comme l'explique le professeur à l'École de guerre économique Guy-Philippe Goldstein.

Cette montée en puissance des vulnérabilités spatiales inquiète aussi bien le FBI que les autorités allemandes. Paradoxalement, c'est avec un satellite que l'Europe et l'entreprise luxembourgeoise SAS aimeraient sécuriser les communications. L'idée est de rendre les messages inaltérables en misant sur la cryptographie quantique. Le jeu du chat et de la souris continue avec les hackers.