
Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi à Izioum, ville clé de l'Est, reprise ces derniers jours par les forces ukrainiennes. Kiev mène une contre-offensive éclair dans le sud et le nord-est du pays qui met en grande difficulté l'armée russe. Suivez les derniers développements de la guerre en Ukraine heure par heure.
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3 h 16 : Maduro affirme que le Venezuela "est prêt" à approvisionner le marché mondial du pétrole
Le Venezuela "est prêt" à "approvisionner le marché" mondial du pétrole et du gaz, a affirmé mercredi le président Nicolas Maduro qui a dénoncé la crise énergétique engendrée par les sanctions "irrationnelles" prises contre la Russie après son invasion de l'Ukraine.
"Le Venezuela est prêt et disposé à remplir son rôle et à approvisionner, de manière stable et sûre, le marché du pétrole et du gaz dont l'économie mondiale a besoin", a déclaré le chef de l'État lors d'un événement organisé dans le cadre de la visite à Caracas du secrétaire général de l'OPEP, Haitham al-Ghais.
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2 h 57 : évacuations à Kryvyï Rig
La ville natale de Volodymyr Zelensky, Kryvyï Rig, est menacée d'inondations après une frappe russe sur des infrastructures hydrauliques.
Frappée dans la soirée par sept missiles russes, selon les autorités locales, Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, et ses 600 000 habitants sont confrontés à la crue subite d'une rivière, l'Ingoulets, qui menace le centre-ville et un autre quartier.
"Au point d'impact, on observe un débit d'eau de 100 m3 par seconde, ce qui représente un grand volume. Le niveau de l'eau de l'Ingoulets change toutes les heures", a déclaré le chef adjoint de l'administration présidentielle Kyrylo Tymochenko, tout en assurant que la situation est "sous contrôle".
Le chef de l'administration militaire de la ville, Oleksandr Vilkul, a demandé aux résidents d'un certain nombre de rues "d'évacuer", par précaution.
Volodymyr Zelensky a quant à lui dénoncé une "tentative d'inonder Kryvyï Rig". La frappe n'a pas fait de victimes, selon le gouverneur de la région, Valentin Reznitchenko.
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1 h 16 : la voiture de Zelensky impliquée dans un accident de la route
La voiture du président ukrainien a été impliquée dans un accident de la route à Kiev, a annoncé jeudi le porte-parole de Volodymyr Zelensky, précisant que le dirigeant ne présentait pas de blessures graves.
Sergii Nykyforov a expliqué qu'une collision avait eu lieu entre la voiture présidentielle et un véhicule privé, sans préciser quand l'incident s'était produit. "Le président a été examiné par un médecin et aucune blessure grave n'a été constatée", a-t-il dit, ajoutant qu'une enquête sur les circonstances de l'accident serait diligentée.
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1 h 02 : Zelensky demande à s'adresser à l'Assemblée générale de l'ONU par vidéo
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déposé une requête auprès des 193 membres de l'Assemblée générale des Nations unies, leur demandant de l'autoriser à transmettre sa déclaration en vidéo lors de la réunion qui se tiendra du 19 au 23 septembre. Les diplomates s'attendent à ce que la Russie demande à voter la proposition.
L'ambassadeur de la Russie à l'ONU, Vassily Nebenzia, a déclaré mercredi que Moscou était opposé à ce que Volodymyr Zelensky s'adresse à l'Assemblée par vidéo. "Zelensky se déplace très bien en Ukraine, mais il ne peut pas venir ici. Si vous ne pouvez pas venir, cela signifie que vous dépêchez un représentant pour s'exprimer devant l'Assemblée générale", a-t-il dit à des journalistes.
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19 h 43 : les chances de paix "minimales", dit le chef de l'ONU après une conversation avec Poutine
"J'ai le sentiment que nous sommes très loin de la paix. Je mentirais si je disais que cela pourrait arriver bientôt", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence de presse, après une conversation téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine.
"Je n'ai aucune illusion, à ce stade les chances d'un accord de paix sont minimales", a-t-il insisté, notant que même un cessez-le-feu "n'est pas en vue". "Je poursuis mes contacts avec les deux parties et j'espère qu'un jour il sera possible d'aller vers une discussion de plus haut niveau."
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18 h 38 : Moscou sanctionne des sociétés britanniques
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré avoir introduit des sanctions à l'encontre des dirigeants de 30 sociétés britanniques de relations publiques, ainsi que d'un certain nombre de lobbyistes dans le secteur de la défense, en réponse à ce qu'il appelle des mesures inamicales de la part du gouvernement britannique.
Les personnes figurant sur la liste sont interdites d'entrée en Russie, a précisé le ministère.
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15 h 22 : visite surprise de Volodymyr Zelensky à Izioum après sa reprise par Kiev
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a effectué mercredi une visite surprise dans la ville d'Izioum, reprise samedi par les forces de Kiev lors de leur contre-offensive éclair dans le nord-est.
L'armée russe a abandonné samedi son principal bastion dans le nord-est de l'Ukraine, laissant derrière elle des caisses de munitions et d'équipements abandonnés, dans son revers le plus sévère depuis l'offensive avortée contre la capitale, Kiev, en mars dernier.

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14 h 40 : des exportations de gaz pourront commencer "mi-octobre" de la France vers l'Allemagne, annonce GRTgaz
Une capacité nouvelle d'exportation de gaz de la France vers l'Allemagne sera disponible "mi-octobre", a annoncé le directeur général du gestionnaire du réseau de gaz en France GRTgaz, Thierry Trouvé, lors d'une conférence de presse.
"Sous l'effet de la guerre en Ukraine, les flux de gaz historiquement en provenance de l'Est se sont inversés. Un tarissement progressif des transits de gaz provenant d'Allemagne (avec du gaz russe, NDLR) s'est opéré depuis l'été 2022 : GRTgaz travaille à adapter son réseau pour développer une capacité nouvelle d'export de la France vers l'Allemagne qui sera disponible mi-octobre", précise un communiqué de GRTgaz diffusé dans la foulée.
La France pourra passer l'hiver et faire face à la demande de gaz et d'électricité à condition d'économiser l'énergie, ont martelé mercredi les gestionnaires des réseaux, avant les annonces du gouvernement sur d'éventuelles hausses de tarifs.
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12 h 51 : Vladimir Poutine aurait rejeté un accord de paix recommandé par son émissaire au début de la guerre en Ukraine, selon Reuters
Le principal émissaire russe pour l'Ukraine aurait déclaré à Vladimir Poutine, au début de la guerre, qu'il avait conclu un accord provisoire avec Kiev satisfaisant les exigences de Moscou, notamment sa demande de garder l'Ukraine en dehors de l'Otan, mais le président russe l'aurait rejeté et poursuivi sa campagne militaire, selon trois sources proches du pouvoir russe.
Dimitri Kozak aurait dit à Vladimir Poutine que l'accord rendait inutile une occupation à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, selon ces sources. La recommandation de l'émissaire de conclure l'accord est rapportée par Reuters pour la première fois.
Interrogé sur les conclusions de Reuters, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déclaré : "Cela n'a absolument aucun rapport avec la réalité. Une telle chose ne s'est jamais produite. C'est une information absolument incorrecte."
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12 h 24 : Volodymyr Zelensky à Izioum, ville clé de l'Est reprise aux Russes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu à Izioum, ville stratégique reconquise dans la région de Kharkiv (est), une première visite dans les territoires repris aux Russes ce mois-ci au cours d'une contre-offensive fulgurante.
Volodymyr Zelensky a "participé" à la cérémonie du lever du drapeau ukrainien et "remercié les militaires pour la libération de terres ukrainiennes", a indiqué sur Facebook la 25e brigade aéroportée en publiant des photos du chef de l'État sur place. Entouré de gardes du corps armés, le président en tenue kaki de style militaire n'avait pas de casque et semblait ne pas porter de gilet pare-balles selon des photos de lui avec des militaires publiées sur son compte Telegram.
L'Ukraine a annoncé ces derniers jours avoir repris plusieurs milliers de kilomètres carrés dans l'Est et le Sud aux Russes.
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9 h 30 : Ursula Von Der Leyen attendue à Kiev
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé son déplacement à Kiev pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont la femme était invitée au Parlement européen à Strasbourg.
"Je vais me rendre aujourd'hui à Kiev pour rencontrer le président Zelensky", afin de discuter en détail de "la poursuite de l'aide européenne", a-t-elle annoncé dans son discours sur l'état de l'UE devant les eurodéputés.
La présidente de la Commission européenne qui s'est déjà rendue à deux reprises en Ukraine a également martelé que les sanctions imposées à la Russie devaient être maintenues et a jugé que le temps de l'apaisement n'était pas venu.
"Je veux que ce soit clair : les sanctions ne sont pas près d'être levées. L'heure est à la détermination, pas à l'apaisement", a-t-elle lancé.
Avec AFP et Reuters