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Le Burkina Faso confirme que l'ex-président Compaoré est "attendu" d'ici la fin de la semaine

L'ex-président burkinabè Blaise Compaoré, en exil en Côte d'Ivoire depuis son renversement en 2014 par une insurrection populaire, est "attendu" à Ouagadougou pour participer "d'ici la fin de la semaine", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement. Une rencontre importante entre les anciens chefs d'État du Burkina Faso encore en vie sera organisée "dans le but d'accélérer la question de la réconciliation". Les détails de notre correspondant Abdoulaye Barry.

Le sommet qui a réuni, mercredi 6 juillet à Luanda, les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi, sur fond de tensions croissantes dans l'est de la RDC, a, selon la présidence de RDC, décidé d'un "processus de désescalade" entre Kigali et Kinshasa. Une "feuille de route" censée atteindre cet objectif "stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali" et prévoit "la cessation immédiate des hostilités" ainsi que "le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC", a précisé la présidence congolaise sur Twitter.

En Guinée, trois leaders du Front National pour la défense de la Constitution (FNDC) ont été interpellés, mardi 5 juillet, à Conakry. Ces figures politiques sont poursuivies par le procureur général pour avoir diffusé "par le biais d'un système informatique des propos injurieux contre le Conseil national de transition". Les arrestations ont eu lieu au siège du FNDC, en pleine conférence de presse, alors que l'organisation dénonçait cette décision du procureur, jugée ''illégale''. Une arrestation violente condamnée par l'opinion publique et l'avocat des trois hommes qui dénonce la brutalité des arrestations.

En Tunisie, la publication au journal officiel du projet de constitution par le président Kaïs Saïed a soulevé un tollé au sein des élites qui s'expriment contre le texte depuis ce week-end. Hyper présidentialisation du pouvoir, encadrement des libertés par l'État et un article qui appelle à ce que l'État applique les finalités de l'islam, autant de mesures qui inquiètent les juristes, partis politiques d'opposition et société civile alors que le référendum pour ratifier ou refuser la Constitution est prévu le 25 juillet. Un reportage de Lilia Blaise et Hamdi Tlili.

Cheffe d'édition : Célia Caracena