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Tunisie : grève largement suivie dans le secteur public à l'appel de l'UGTT

La Tunisie était à l'arrêt, jeudi. Une grève dans le secteur public largement suivie d'après le principal syndicat de travailleurs, l'UGTT. Face à l'inflation, il réclame des mesures pour un meilleur pouvoir d'achat. Une grève alors que le président Kaïs Saïed, qui s'est arrogé quasiment les pleins pouvoirs il y a onze mois, est sous le feu des critiques de l'opposition, exclue du dialogue national censé aboutir à une nouvelle Constitution.

Le président de la transition du Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a qualifié "d'inimaginable" l'attaque jihadiste qui a frappé le week-end dernier la ville de Seytenga, faisant 86 morts selon un dernier bilan. Il s'est rendu sur place auprès des rescapés et a déclaré : "Nous sommes venus pour vous exprimer dans un premier temps la douleur, et puis notre compassion à l'endroit des habitants de la localité de Seytenga. Ce qu'il s'est passé ici est quelque chose d'inimaginable pour des populations désarmées qui ne demandent qu'à vivre."

L'armée togolaise dit avoir repoussé une nouvelle attaque dans l'extrême nord-ouest du Togo, à la frontière avec le Burkina Faso. Au cours des derniers mois, deux attaques "terroristes" ont frappé cette zone du pays. Les autorités ont décrété lundi "l'état d'urgence" sécuritaire dans la région des Savanes, dans le nord. Les précisions de notre correspondante dans la région Emmanuelle Sodji. 

La situation est toujours très tendue dans l'est de la RD Congo, trois jours après la prise de la ville frontalière de Bouna-gana par les rebelles du M23. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir la rébellion, ce que Kigali dément. Le président kényan Uhuru Kenyatta a appelé, mercredi, au "déploiement immédiat" d'une force militaire régionale pour mettre fin aux violences. Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a reproché jeudi au président Félix Tshisekedi ses nombreuses "promesses" faites aux pays voisins.

Les atteintes aux droits de l'Homme sont nombreuses au Congo-Brazzaville, notamment les violences policières. Mais les suspects sont rarement poursuivis, et peu de victimes portent plainte. C'est justement pour documenter ces abus qu'une ONG a lancé une application mobile, dans le but de récolter un maximum de témoignages. Reportage à Brazzaville de notre correspondante Rosie Pioth.

Cheffe d'édition : Célia Caracena.