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À la une de la presse, ce mercredi 8 juin, la flambée mondiale des prix des matières premières et de l’énergie, en partie à cause de la guerre en Ukraine. La visite historique du roi des Belges en RD Congo. L’ouverture, en Suisse, du procès des anciens dirigeants du foot mondial Sepp Blatter et Michel Platini. Le débat sur le maintien de l’ordre en France, à quelques jours du premier tour des législatives. Et un espoir sur le front de la lutte contre le cancer.

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À la une de la presse, la flambée mondiale des prix des matières premières et de l’énergie. Une hausse des cours enclenchée après la crise sanitaire du Covid-19, et qui s’est accélérée avec la guerre en Ukraine.

"Les prix records du gaz, du pétrole, des métaux et des céréales menacent désormais l’économie et la sécurité alimentaire mondiales", alerte Le Figaro, en prévenant que cette flambée "n'est peut-être pas terminée". Alors que les ministres des Affaires étrangères russe et turc doivent discuter aujourd’hui de la mise en place de "corridors sécurisés", pour exporter les céréales ukrainiennes, Kiev tente de contourner le blocus russe, en passant par exemple par des ports roumains. Mais ces palliatifs restent "insuffisants" face au risque de famine dans certains pays, d'après Libération, qui cite le cas de l’Égypte, premier importateur mondial de blé, dont 80 % viennent d'Ukraine et de Russie.

À la une également, la visite en République démocratique du Congo du roi des Belges , arrivé mardi 7 juin à Kinshasa. "Une visite pour tourner la page" : ce déplacement très symbolique du souverain dans l’ancienne colonie belge fait la une du quotidien belge Le Soir, auquel le Premier ministre Alexander De Croo a expliqué que si la Belgique et la RDC veulent "travailler comme de vrais partenaires qui peuvent se regarder droit dans les yeux", ils doivent "affronter le passé".

Visite royale: le couple royal décolle pour sa visite officielle au Congo (photos) https://t.co/Mm82FI5ieg pic.twitter.com/Ph5tFI2PF6

— Le Soir (@lesoir) June 7, 2022

"Un passé omniprésent dans les esprits de deux peuples", selon le quotidien congolais Le Potentiel. Le journal salue la démarche du roi des Belges qui a "courageusement reconnu les erreurs commises pendant la colonisation au Congo", mais prévient que les Congolais "ont d’autres préoccupations actuellement" – la guerre civile, la crise économique, ou encore la corruption, et qu’ils "veulent entendre un autre discours que ceux stéréotypés et protocolaires habituels".

À noter aussi l’ouverture, ce mercredi 8 juin en Suisse, du procès de Sepp Blatter et Michel Platini, jugés notamment pour "escroquerie" au détriment de la Fifa. Le Temps évoque des "retrouvailles amères" pour ce duo qui a régné sur le foot mondial de 1998 à 2015. Deux dirigeants longtemps alliés, avant de devenir ennemis et de s'accuser d’avoir "obtenu illégalement, au détriment de la Fifa, un paiement de 2 millions de francs suisses, soit près de deux millions d’euros, en faveur de Michel Platini". Sepp Blatter et Michel Platini sont désormais "face à leurs juges", et le journal L'Équipe souligne que Gianni Infantino, l’actuel patron de la Fifa et ancien bras droit de Michel Platini à l'UEFA, a été "le grand bénéficiaire politique de cette affaire". "Infantino a-t-il profité en toute innocence d'un parfait 'strike' ou a-t-il tenu un rôle beaucoup plus obscur dans les chutes conjuguées de Blatter et Platini ?", s’interroge le quotidien sportif français.

????️ « Face à leurs juges »

La Une de L’Équipe de ce mercredi 8 juin 2022. pic.twitter.com/tuzP1WPJgv

— L'ÉQUIPE (@lequipe) June 8, 2022

"Il n’y a, à ce stade, aucun élément matériel connu montrant que Gianni Infantino aurait œuvré avec contre Michel Platini", tranche Mediapart, qui se demande, lui, pourquoi Sepp Blatter a accepté de verser 2 millions à Michel Platini en janvier 2011. D’après le site d’information, la justice suisse  soupçonne, "sans avoir pu le prouver", que l’ancien patron de la Fifa "aurait voulu s’assurer que Michel Platini ne se présenterait pas contre lui à la présidence de la Fifa quelques mois plus tard".

Un mot, enfin de l’affrontement, en France, entre Jean-Luc Mélenchon, le chef de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et le gouvernement sur la question du maintien de l’ordre. Après le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France et la mort par balles, samedi, à Paris, de la passagère d’une voiture dont le conducteur avait refusé d’obtempérer, les forces de l’ordre sont la cible des critiques du patron de la France insoumise. Il a déclaré, lundi 6 juin, sur les réseaux sociaux que «la police tue». Des propos qui ont "allumé la mèche d’un débat virulent avec l’exécutif sur (le) maintien de l’ordre", à quelques jours du premier tour des élections législatives. Le Monde évoque une "opération réussie du point de vue politique puisque le gouvernement est monté au front pour répliquer" à Jean-Luc Mélenchon à un moment où "les sondages font craindre aux macronistes l’obtention d’une simple majorité relative" à cause de "la dynamique créée par l’union de la gauche", la Nupes.

On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je voulais partager avec vous cette petite lueur d’espoir sur le front de la lutte contre le cancer. The New York Times fait état des résultats prometteurs d’un petit essai clinique réalisé sur 18 personnes atteintes de cancer colorectal, il y a deux ans. Ces malades ont été soignés avec un médicament pendant six mois. A l’issue de ce traitement, leurs cancers ont totalement disparu et à ce jour, aucun cas de récidive n’a été observé. C’est sans précédent.

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