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Plus de 300 civils évacués de l'aciérie Azovstal à Marioupol, visée par un assaut attribué à Moscou

L'Union européenne a proposé un sixième train de sanctions contre Moscou incluant un embargo total sur le pétrole et les produits pétroliers. Sur le terrain, les combats faisaient rage sur le site d'Azovstal à Marioupol. Une nouvelle opération a tout de même permis à plus de 300 personnes d'être évacuées. Retrouvez les points forts de la journée du 4 mai.

  • 3 h 00 : les renseignements américains ont aidé Kiev à abattre des généraux russes, selon le NYT

Les renseignements américains ont fourni des renseignements qui ont aidé l'armée ukrainienne à abattre plusieurs des généraux russes, rapporte mercredi le New York Times, citant un haut responsable américain.

Washington a fourni des détails concernant les mouvements de troupes prévus par la Russie à Kiev, ainsi que l'emplacement et d'autres détails sur les quartiers généraux militaires mobiles de la Russie. L'Ukraine, ayant recoupé ces informations avec ses propres renseignements, a mené des frappes et d'autres attaques dans lesquelles des officiers russes ont trouvé la mort, indique le journal.

Les responsables ukrainiens ont déclaré avoir abattu environ douze généraux russes sur le champ de bataille, selon le New York Times. 

  • 1 h 10 : Macron et Modi appellent à une "cessation immédiate des hostilités" en Ukraine

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi, en tournée en Europe, ont appelé à une "cessation immédiate des hostilités" en Ukraine.

Plus de 300 civils évacués de l'aciérie Azovstal à Marioupol, visée par un assaut attribué à Moscou

Seule la France, en revanche, a condamné "avec force l'agression illégale et injustifiée des forces russes contre l'Ukraine". L'Inde, à la recherche d'un difficile équilibre entre Occident et Russie, qui lui fournit une grande partie de ses besoins en armes et en énergie, s'abstient de condamner ouvertement l'invasion russe de l'Ukraine mais appelle au dialogue pour y mettre un terme.

  • 1 h 02 : la Russie a simulé des tirs de missiles à capacité nucléaire

Moscou a affirmé que son armée avait simulé des "lancements électroniques" de systèmes de missiles balistiques mobiles Iskander à capacité nucléaire dans l'enclave russe de Kaliningrad, entre la Pologne et la Lituanie, lors de manoeuvres militaires.

Les forces russes ont procédé à des frappes uniques et multiples sur des cibles qui simulaient des lanceurs de systèmes de missiles, des aérodromes, des infrastructures protégées, des équipements militaires et des postes de commandement d'un ennemi fictif, a précisé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Après avoir effectué les tirs "électroniques", les militaires ont effectué une manoeuvre pour changer de position afin d'éviter "une éventuelle frappe en représailles", selon le ministère de la Défense.

  • 0 h 54 : plus de 300 civils évacués mercredi de Marioupol

Dans son message vidéo quotidien, Volodymyr Zelensky a annoncé que 344 civils avaient déjà été évacués mercredi de Marioupol et de ses environs vers Zaprorijjia, ville sous contrôle ukrainien. Selon Kiev, des centaines de militaires et de civils, dont des dizaines d'enfants, se trouvent toujours dans des galeries souterraines de ce site.

La Croix-Rouge internationale s'est dite, dans un communiqué, "soulagée que davantage de vies aient pu être sauvées" et a appelé à renouveler les efforts pour poursuivre les évacuations.

  • 23 h 02 : Zelensky demande l'aide de l'ONU à Marioupol

"La vie des gens qui restent là-bas est en danger (...) Nous demandons votre aide pour les sauver." Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé dans un entretien téléphonique le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, à aider à "sauver" les blessés se trouvant dans les installations en ruines de l'aciérie Azovstal. 

L'ONU a déjà participé dimanche à l'organisation de l'évacuation d'une centaine de civils piégés à Azovstal, la dernière poche de résistance à Marioupol.

  • 21 h 30 : cessez-le-feu sur le site d'Azovstal dès jeudi, dit Moscou

La Russie a annoncé ce soir que ses forces allaient cesser le feu pendant trois jours à compter de jeudi sur l'aciérie Azovstal et ouvrir un couloir humanitaire pour évacuer des civils.

"Les forces armées russes vont ouvrir un couloir humanitaire de 8 h à 18 h heure de Moscou (de 5 h à 15 h GMT) les 5, 6 et 7 mai à partir du site de l'usine métallurgique Azovstal pour évacuer des civils", a indiqué un communiqué du ministère de la Défense.

Plus de 300 civils évacués de l'aciérie Azovstal à Marioupol, visée par un assaut attribué à Moscou

Les civils ayant trouvé refuge dans l'usine seront autorisés à gagner la Russie ou les territoires sous le contrôle de Kiev, selon ce texte.

  • 19 h 25 : des troupes russes sont entrées dans la zone d'Azovstal, selon un parlementaire ukrainien

Des troupes russes sont entrées dans la zone de l'usine Azovstal à Marioupol, a déclaré David Arakhamia, chef de file du groupe majoritaire au parlement ukrainien à la radio RFE/RL. "Des tentatives de prise d'assaut de l'usine continuent pour la deuxième journée consécutive. Des troupes russes sont déjà dans la zone d'Azovstal", a-t-il dit selon des propos diffusés par la radio.

David Arakhamia a ajouté que les autorités de Kiev étaient encore en contact dans la soirée avec la résistance ukrainienne qui défend le site. Le maire de Marioupol avait indiqué l'inverse plus tôt dans la journée.

  • 18 h 35 : au G7, Biden évoquera la possibilité de "sanctions supplémentaires" contre Moscou

Le président américain, Joe Biden, a déclaré qu'il évoquerait cette semaine avec ses homologues du G7 d'éventuelles sanctions supplémentaires contre la Russie.

"Nous sommes toujours ouverts à des sanctions supplémentaires", a déclaré Biden à la presse, interrogé sur les projets de Washington après que l'Union européenne a proposé mercredi un nouvel ensemble de sanctions contre la Russie, notamment un embargo pétrolier. "Je vais parler avec les membres du G7 cette semaine sur ce que nous allons faire ou ne pas faire", a-t-il ajouté.

  • 18 h 15 : le Brésilien Lula juge Zelensky "autant responsable de la guerre" que Poutine

Dans un entretien au magazine américain Time, l'ancien président brésilien s'est montré critique à l'égard du dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, l'estimant "autant responsable de la guerre" que Vladimir Poutine.

"On dirait qu'il fait partie d'un spectacle. Il est à la télé matin, midi et soir, au Parlement anglais, français, allemand, comme s'il était en campagne. Il devrait être plus préoccupé par la table des négociations", a ajouté le favori de l'élection présidentielle d'octobre au Brésil, accusant par ailleurs les puissances occidentales "d'inciter à la haine contre Poutine".

  • 16 h 30 : 63 responsables japonais interdits d'entrée en Russie, dont le Premier ministre, Fumio Kishida

La Russie a interdit mercredi l'accès à son territoire à plus 63 responsables japonais, dont le Premier ministre, Fumio Kishida, en représailles aux sanctions prises par le Japon contre Moscou.

Sur cette liste publiée par le ministère des Affaires étrangères russe figurent également des ministres, des députés, des hommes d'affaires, des responsables médiatiques et des professeurs d'université.

Pour le ministère russe des Affaires étrangères, le gouvernement japonais "a lancé une campagne anti-russe sans précédent, permet une rhétorique inacceptable contre la Fédération de Russie, y compris des calomnies et des menaces directes".

  • 16 h 15 : un défilé militaire russe en préparation à Marioupol, affirme Kiev

La Russie prépare un défilé militaire à Marioupol pour le 9 mai, jour où Moscou célèbre la victoire soviétique sur l'Allemagne nazie en 1945, ont assuré mercredi les renseignements ukrainiens.

Les services de renseignement militaire ukrainien (GUR) assurent que le directeur adjoint de l'administration présidentielle russe Sergueï Kirienko est arrivé à Marioupol, ville aujourd'hui presque entièrement détruite, pour préparer ce défilé.

"La mission principale du responsable de M. Poutine est de préparer les cérémonies du 9 mai", peut-on lire dans un communiqué du GUR sur Telegram. "Les avenues principales de la ville sont nettoyées en urgence, les débris et les corps des morts enlevés, tout comme les munitions qui n'ont pas explosé", précise le texte.

Interrogé sur les préparatifs pour le 9 mai, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou n'a pas explicitement évoqué la possibilité d'un tel défilé.

  • 16 h 05 : la Hongrie rejette la proposition de l'UE sur le pétrole russe

La Hongrie a rejeté mercredi la proposition d'un embargo européen progressif sur le pétrole russe "dans sa forme actuelle", jugeant qu'une telle mesure "détruirait complètement la sécurité énergétique" du pays.

Le projet bruxellois "ne peut pas être soutenu dans sa forme actuelle. En toute responsabilité, nous ne pouvons pas voter pour", a déclaré le ministre des Affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto, dans un message vidéo diffusé sur sa page Facebook.

  • 14 h 50 : "contact perdu" avec les combattants ukrainiens de Marioupol

De "violents combats" sont en cours sur le site d'Azovstal, à Marioupol, a affirmé mercredi le maire Vadim Boïtchenko, quelques instants après que Moscou a assuré ne pas mener d'assaut sur cette immense usine où sont retranchés des combattants ukrainiens.

"Malheureusement il y a de violents combats à Azovstal aujourd'hui", a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne. "Nous avons perdu le contact avec les gars. Nous ne pouvons pas savoir ce qui s'y passe, s'ils sont en sécurité ou non", a-t-il ajouté.

  • 13 h 20 : vingt nouveaux corps de civils découverts dans la région de Kiev, selon la police

Vingt nouveaux corps de civils ont été découverts au cours des dernières 24 heures dans la région de Kiev, en partie occupée pendant plusieurs semaines par les forces russes, a annoncé la police ukrainienne, pour un total cumulé de 1 235 corps de civils retrouvés à ce stade.

Ces 20 corps ont été découverts "à Borodianka, des villages non loin de là et des villages du district de Vychgorod", a précisé le chef de la police régionale, Andriï Nebytov, dans une vidéo publiée par le ministère de l'Intérieur.

"Au total 1 235 corps de civils ont été retrouvés et inspectés", a-t-il annoncé, dont 800 ont déjà été "examinés par des experts".

  • 12 h 59 : Moscou dément l'assaut sur Azovstal, à Marioupol

Le Kremlin dément l'assaut contre l'aciérie d'Azovstal, dernier réduit contrôlé par les forces ukrainiennes dans la ville portuaire de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine.

"L'ordre a été donné (le 21 avril) publiquement par le commandant en chef (Vladimir Poutine) d'annuler tout assaut. Il n'y a pas d'assaut" à l'heure actuelle, a affirmé à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Il a ajouté que les forces de Moscou assiégeaient le site n'intervenaient que pour "enrayer très rapidement les tentatives" de combattants ukrainiens de rejoindre des "positions de tir".

  • 10 h 59 : un convoi de bus transportant des civils a quitté Marioupol, selon les autorités locales 

Un convoi de bus a quitté Marioupol dans le cadre d'une nouvelle tentative de l'Ukraine, de l'ONU et du Comité international de la Croix-Rouge d'évacuer les civils de la ville située dans le sud du pays, a déclaré le gouverneur régional.

Le convoi se dirigeait vers la ville de Zaporijjia, contrôlée par les Ukrainiens, a déclaré le gouverneur de Donetsk, Pavlo Kirilenko.

  • 10 h 44 : la Russie dit avoir frappé des gares ukrainiennes acheminant des armes fournies par les Occidentaux

Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir mis hors service six gares ferroviaires en Ukraine, utilisées pour approvisionner les forces ukrainiennes dans l'est du pays avec du matériel militaire fourni par les Occidentaux.

Le ministère a affirmé avoir bombardé l'alimentation électrique des gares à l'aide d'armes aériennes et maritimes de haute précision, sans préciser quelles armes fournies par les pays occidentaux arrivaient via ces gares. Kiev n'a pas réagi dans l'immédiat.

Le ministère a également déclaré avoir frappé 40 cibles militaires ukrainiennes, dont quatre dépôts de munitions et d'armes d'artillerie.

  • 10 h 30 : l'UE promet de renforcer son soutien militaire à la Moldavie

L'Union européenne va "considérablement accroître" son soutien militaire à la Moldavie, a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel, après des attaques dans une région séparatiste de ce pays frontalier de l'Ukraine faisant craindre une déstabilisation.

"Nous prévoyons cette année de considérablement accroître notre soutien à la Moldavie en livrant des équipements militaires supplémentaires à ses forces armées", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe à Chisinau avec la présidente moldave, Maïa Sandu, une pro-occidentale.

  • 9 h 23 : l'UE propose un embargo total sur le pétrole russe

La Commission européenne a proposé un embargo total sur le pétrole russe ainsi que l'exclusion de nouvelles banques russes du réseau interbancaire Swift, dans le cadre d'un sixième train de sanctions du bloc contre la Russie en raison de l'offensive militaire qu'elle a lancée il y a plus de deux mois en Ukraine.

"Nous cesserons progressivement l'approvisionnement en pétrole brut dans un délai de six mois et celui en produits raffinés d'ici à la fin de l'année", a déclaré la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen, lors d'un discours de présentation de ce nouveau train de sanctions au Parlement européen réuni à Strasbourg.

"Il s'agira d'un embargo total sur l'ensemble du pétrole russe, livré par voie maritime ou via des oléoducs, brut ou raffiné", a-t-elle précisé. Selon une source européenne, la Hongrie et la Slovaquie pourraient continuer à acheter du pétrole brut jusqu'à la fin 2023. Cette exemption vise à convaincre les plus réticents des Vingt-Sept d'approuver la proposition, a-t-elle précisé.

  • 8 h 25 :  les civils évacués le 3 mai d'Azovstal, à Marioupol, sont arrivés à Zaporijjia

Cinq bus transportant une centaine de personnes évacuées depuis Marioupol (sud-est), dont 69 depuis l'aciérie d'Azovstal, sont arrivées à Zaporijjia. Des civils traumatisés qui ont décrit à l'envoyé spécial de France 24, Tarik Kai, l'enfer des bombardements, dans les immenses galeries souterraines de cet énorme complexe métallurgique.

  • 7 h 30 : Les forces russes ont lancé l'assaut contre l'aciérie d'Azovstal, à Marioupol

Les forces russes ont lancé pour la première fois l'assaut contre l'aciérie d'Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol (sud-est), tout en continuant à pilonner l'est du pays.

"Un puissant assaut sur le territoire d'Azovstal est en cours actuellement, avec le soutien de véhicules blindés, de chars, avec des tentatives de débarquement de troupes, avec l'aide de bateaux et d'un grand nombre d'éléments d'infanterie", a affirmé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment ukrainien Azov, dans un message vidéo sur Telegram.

  • 7 h 12 : l'armée biélorusse lance des exercices militaires

L'armée biélorusse a lancé des exercices militaires afin de vérifier son aptitude au combat, rapporte l'agence de presse TASS citant le ministère biélorusse de la Défense.

Le ministère a déclaré que ces exercices ne représentaient pas une menace pour ses voisins ou pour la communauté européenne. La Biélorussie partage une frontière de 891 km avec l'Ukraine.

  • 6 h 35 : plusieurs quartiers de Lviv plongés dans le noir après des bombardements

Lviv est désormais partiellement privée d'électricité. Plusieurs villes ukrainiennes ont été visées mardi soir par des tirs de missiles russes qui ont notamment détruit trois centrales électriques dans la plus grande ville de l'ouest de l'Ukraine, selon le maire.

"Trois centrales électriques ont été endommagées à la suite d'une frappe de missiles", a indiqué le maire Andriï Sadovy sur la messagerie Telegram, ajoutant que des stations de pompage étaient privées d'électricité en raison des dégâts. Au moins une personne a été blessée, a-t-il ajouté. 

  • 5 h 38 : l'UE prépare un embargo pétrolier

Un projet d'embargo sur le pétrole et les produits pétroliers achetés à la Russie a été soumis dans la nuit aux pays membres de l'UE, mais la mesure suscite encore des réserves, ont indiqué à l'AFP plusieurs responsables et diplomates européens.

Le projet prévoit un arrêt progressif des achats européens sur une période de six à huit mois, jusqu'à fin 2022, avec une exemption pour la Hongrie et la Slovaquie. 

  • 5 h 13 : une opération d'évacuation de Marioupol programmée

Une nouvelle opération d'évacuation de l'aciérie d'Azovstal à Marioupol est prévue mercredi, "si la situation en termes de sécurité le permet", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk. Or, rien ne dit que les conditions seront réunies après l'annonce par les forces russes de leur attaque, lancée après des semaines d'intenses bombardements.

  • 3 h 56 : Kiev reçoit de plus en plus d'aides militaires et financières

L'Ukraine reçoit des aides de plus en plus massives. Les États-Unis sont le pays le plus généreux avec Kiev, avec un peu plus de 3 milliards d'euros d'aide militaire, se plaçant devant la Pologne (1,5 milliard d'euros). Côté européen, on peut s'attendre à un virage dans les prochaines semaines, pour contribuer notamment à la reconstruction de l'Ukraine. 

Plus de 300 civils évacués de l'aciérie Azovstal à Marioupol, visée par un assaut attribué à Moscou
  • 2 h 23 : Moscou va boycotter à l'ONU le Comité politique et de sécurité de l'UE

La Russie boycottera, mercredi, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU avec le Comité politique et de sécurité (COPS) de l'Union européenne (UE). 

Un diplomate occidental a indiqué à l'AFP n'avoir pas souvenir d'un boycott de la Russie d'une réunion du Conseil de sécurité depuis l'invasion de l'Ukraine. Cette réunion informelle annuelle doit permettre d'aborder les interactions de l'UE avec l'ONU dans des pays où les deux organisations mènent des opérations, comme en Bosnie, en Centrafrique ou au Mali.

Avec AFP et Reuters

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