Les dirigeants des 53 pays membres du Commonwealth se sont prononcés en faveur de l'adoption, lors du sommet sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Copenhague, d'un accord "opérationnellement contraignant".
REUTERS - Les dirigeants du Commonwealth, qui rassemble un tiers de la population de la planète, se sont engagés samedi à plaider pour un accord « opérationnellement contraignant » lors du sommet sur le climat de décembre à Copenhague.
Dans la déclaration finale du sommet du club anglophone, le Commonwealth s’est également prononcé pour la création d’un fonds de 10 milliards de dollars destiné à aider les pays pauvres et vulnérables à s’adapter au réchauffement climatique.
« Nous nous engageons pour un soutien au processus (...) visant à déboucher sur un accord global, substantiel et opérationnellement contraignant à Copenhague et menant à un accord légalement contraignant pas plus tard qu’en 2010 ».
Cet engagement figure dans la déclaration finale publiée au terme du sommet sur l’archipel de Trinité-et-Tobago.
« Le Commonwealth va réclamer un fonds d’adaptation fiable de 10 milliards de dollars pour l’an prochain, dont 10% seraient réservées aux petites îles », a annoncé Mohamed Nasheed, le président des Maldives, un des Etats les plus menacés par la montée des eaux.
Les dirigeants des 53 pays membres de ce club anglophone, dont près de la moitié sont des îles, recherchaient un consensus sur un accord global sur le climat à mettre sur la table au sommet des Nations unies sur le réchauffement climatique prévu à Copenhague du 7 au 18 décembre.
Ils ont été rejoints vendredi par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, ainsi que le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen.