Depuis plusieurs semaines, les jihadistes de l'Organisation État islamique (OEI) se déplacent quasiment sans entraves dans la zone des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Plusieurs attaques ont eu lieu contre la communauté Touareg Daoussak au Mali et contre l’armée malienne à Tessit, dans la région de Gao.
Ce retour en force de l'Organisation État islamique (OEI) a lieu en dépit de l'élimination en août 2021 de l'émir du groupe, Abou al-Walid al-Sahraoui, par les forces françaises.
Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes à France 24 revient sur les enjeux de ces violences en trois points.
- Comment expliquer ce retour en puissance, malgré l'élimination en août 2021, de l'émir du groupe, Abou al-Walid al-Sahraoui, par les forces françaises ?
- Quelle est la position du JNIM/AQMI, le groupe jihadiste rival de l'OEI et toujours dominant au Sahel ?
- Et quelle est la marge de manœuvre des armées locales, des forces onusiennes de la Minusma et de la mission Barkhane ?