Le 15 mars 2011 débutait en Syrie la révolution. Ameer al Halbi a couvert ce conflit en tant que photographe pendant plusieurs années, avant de quitter Alep et trouver refuge en France. Il y a poursuivi son métier de photographe, animé par le même engagement et la même passion. Il a d'ailleurs été grièvement blessé à Paris fin 2020 alors qu'il couvrait une manifestation. Dans ce portrait à la première personne, il raconte son rapport à la photographie, à la guerre et à l'exil.
Ameer al Halbi a été blessé au visage par un coup de matraque, le 28 novembre 2020, alors qu'il couvrait de manière indépendante, la manifestation contre la loi "sécurité globale" et les violences policières. Collaborateur de Polka Magazine et de l'Agence France Presse, il ne portait ni casque, ni brassard presse. C'est au moment d'une charge des policiers contre les manifestants qu'il a reçu un coup de matraque sur le visage.
Ameer al Halbi, photographe indépendant d'origine syrienne, collaborateur de @polkamagazine et de l'@AFPphoto, a été blessé hier au visage pendant une charge de police, tout comme plusieurs autres manifestants #AFP 1/5 pic.twitter.com/Vc4uSH98wW
— Agence France-Presse (@afpfr) November 29, 2020