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Pour Joe Biden, une attaque reste possible en Ukraine malgré l'annonce du retrait russe

Moscou a annoncé qu'une partie des troupes russes déployées dans des régions frontalières de l'Ukraine sont retournées dans leurs bases après avoir terminé leurs exercices militaires. Paris salue un "signal positif" si le retrait militaire russe est confirmé. Le président américain, Joe Biden, considère qu'une attaque contre l'Ukraine reste une possibilité et affirme que le départ de soldats russes n'a pas encore été vérifié par les États-Unis.

C'est la fin de ce direct, merci à toutes et à tous de l'avoir suivi. L'actualité continue sur France 24. Retrouvez plus d’informations sur la crise ukrainienne en cliquant ici.

  • 01 h 10 : L'UE préparée à une éventuelle perturbation des livraisons de gaz russe

    L'Union européenne sera en mesure de faire face à une perturbation partielle des importations de gaz en provenance de Russie, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, alors que les tensions autour de l'Ukraine jettent une ombre sur les livraisons de gaz russe.

    "Nos projections montrent désormais qu'en cas de perturbation partielle ou de réduction supplémentaire des livraisons de gaz par Gazprom, nous nous trouvons plutôt du bon côté", a dit Ursula von der Leyen à des journalistes à Strasbourg. Les livraisons russes constituent environ 40 % du gaz naturel en Europe.

  • 00 h16 : Emmanuel Macron et Joe Biden demeurent "très vigilants et attentifs"

    Le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden demeurent très attentifs et vigilants sur l'évolution de la situation sur le terrain concernant la crise ukrainienne, a rapporté l'Élysée à l'issue d'un entretien téléphonique mardi entre les deux dirigeants.

    Rendant compte de l'entretien, la Maison Blanche a rapporté que Joe Biden et Emmanuel Macron ont discuté des "sévères conséquences" auxquelles s'exposera la Russie si elle attaque l'Ukraine.

  • 23 h 52 : le Sénat américain envoie un "message de solidarité" à l'Ukraine

    Les élus du Sénat américain ont exprimé mardi d'une même voix un "message de solidarité" envers le peuple ukrainien et un "avertissement" à Vladimir Poutine.

    "En cette heure sombre, nous envoyons un message de solidarité et de détermination au peuple ukrainien au nom des deux partis, ainsi qu'un avertissement tout aussi clair à Vladimir Poutine", écrivent douze hauts responsables démocrates et républicains dans un texte.

    Le texte, signé entre autres par les leaders des deux partis, Chuck Schumer et Mitch McConnell, est un rare message d'unité dans un Congrès ultra divisé politiquement. Mais il résulte de l'échec des sénateurs à se mettre d'accord sur un projet de loi commun de sanctions contre la Russie. Parmi les points d'achoppement : la question de savoir s'il faut sanctionner Moscou avant ou après une éventuelle invasion de l'Ukraine.

  • 21 h 40 : Joe Biden dit être prêt à "réagir de manière décisive" en cas d’attaque de l’Ukraine

Joe Biden a dit mardi vouloir donner "toutes ses chances à la diplomatie" avec la Russie après des annonces apaisantes de Moscou, sans relâcher la pression face au risque d'attaque russe contre l'Ukraine qu'il considère toujours "tout à fait possible".

"Les États Unis sont prêts, peu importe ce qu’il se passe" a déclaré le président américain, Joe Biden, lors d’un discours sur la crise Ukrainienne, affirmant souhaiter privilégier la diplomatie tout en indiquant être "prêt à réagir de manière décisive à toute attaque de l’Ukraine" par la Russie. Les sanctions occidentales contre la Russie en cas d'invasion de l'Ukraine "sont prêtes", a prévenu Joe Biden.

Ces mesures "puissantes" mettront notamment "la pression sur leurs institutions financières les plus grandes et importantes et sur des industries-clés", a ajouté le président des États-Unis, réaffirmant aussi que le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne n'entrerait jamais en activité en cas d'attaque russe.

Joe Biden a aussi prévenu les Américains qu'une invasion russe de l'Ukraine ferait grimper le coût de l'essence aux États-Unis, assurant que son administration s'efforcerait d'adoucir l'impact d'une perturbation du marché international de l'énergie en cas de conflit.

  • 18 h 00 : une cyberattaque en Ukraine vise deux banques d'État et le site du ministère de la Défense

Deux grosses banques d'Etat et le site du ministère de la Défense ont été visés par une cyberattaque, ont annoncé mardi soir les autorités ukrainiennes, en pleine crise russo-ukrainienne. 

Le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l'information a pointé du doigt "l'agresseur", sous-entendu la Russie, dans un communiqué publié sur Facebook.

  • 17 h 50 :  il y a "suffisamment de bases de discussion" avec la Russie estime Olaf Scholz

Le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé à l'issue d'une rencontre avec Vladimir Poutine qu'il y avait "suffisamment de bases de discussion" avec la Russie dans la crise aigüe qui oppose les Occidentaux à Moscou et qu'il fallait les "utiliser".

"Il y a suffisamment de bases de discussion pour que les choses évoluent positivement et nous devons utiliser ces bases de discussion", a-t-il souligné à Moscou au cours d'une conférence de presse avant son retour à Berlin, considérant que c'était une "bonne nouvelle (...) pour continuer à se parler et à chercher à se comprendre".

  • 17 h 40 : Lavrov appelle Blinken à un "dialogue pragmatique"

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé son homologue américain Antony Blinken à un "dialogue pragmatique" sur la sécurité en Europe, lors d'un entretien téléphonique, en pleine crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.

"M. Lavrov a souligné le caractère inadmissible de la rhétorique agressive utilisée par Washington et ses alliés les plus proches, appelant à un dialogue pragmatique sur l'ensemble des questions soulevées par la Russie", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

  • 17 h 13 : "Les paroles c'est bien", les actes c'est "encore mieux", lance Paris à Moscou

La France a invité la Russie à passer des "paroles" aux "actes" après l'ordre donné à des unités de l'armée russe concentrées près de la frontière ukrainienne de regagner leurs garnisons.

"J'ai observé depuis quelques heures quelques inflexions de mon collègue (Sergueï) Lavrov et du ministre de la Défense (Sergueï) Choïgou à la fois sur le dialogue à reprendre et sur le retrait potentiel de certaines unités militaires", a relevé le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant l'Assemblée nationale.

"Les paroles, c'est bien. Nous attendons les actes. Si les actes sont là, ce sera encore mieux", a-t-il lancé.

  • 16 h 39 : l'UE condamne l'appel des députés russe à reconnaître des territoires séparatistes prorusses en Ukraine

L'Union européenne "condamne fermement" l'appel des députés russes au président Vladimir Poutine pour une reconnaissance des territoires séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE.

"Cette reconnaissance serait une claire violation des accords de Minsk", signés sous médiation franco-allemande et prévoyant à terme le retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev, a averti Josep Borrell dans un tweet.

  • 16 h 21 : le parlement russe demande à Poutine de reconnaître des régions séparatistes du Donbass

La Douma a voté une proposition de loi demandant au président russe Vladimir Poutine de reconnaître officiellement deux zones sécessionnistes de l'est de l'Ukraine, dans la région du Donbass, a annoncé le président de la chambre basse du Parlement russe.

  • 15 h 20 : Poutine se dit prêt à "aller sur le chemin de la négociation"

Le président russe, Vladimir Poutine, a dit vouloir "continuer le travail en commun" avec l'Occident sur la sécurité européenne pour désamorcer la crise autour de l'Ukraine. 

"Nous sommes prêts à continuer le travail en commun. Nous sommes prêts à aller sur le chemin de la négociation", a-t-il affirmé, lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand, Olaf Scholz.

  • 13 h 28 : Paris salue un "signal positif" si le retrait militaire russe est confirmé

Paris salue un "signal positif" si le retrait militaire russe est confirmé.

"Si (ces informations) sont confirmées, ce serait un signe de désescalade que nous appelons de nos vœux depuis plusieurs semaines", a dit Gabriel Attal à l'issue du conseil des ministres. "Cela confirmerait aussi que nous avons eu raison de reprendre le dialogue (...) avec la Russie."

  • 13 h 24 : "optimisme prudent" mais aucun signe de désescalade sur le terrain

Moscou a envoyé des signaux de sa volonté de dialoguer, mais nous ne constatons pour le moment "aucun signe de désescalade" sur le terrain avec le maintien des armements aux frontières avec l'Ukraine, a déclaré mardi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

"Il y a des signaux de la part de Moscou pour une poursuite de la diplomatie. Cela incite à un optimisme prudent (...) mais le déplacement de troupes par la Russie ne permet pas un apaisement des tensions si les équipements lourds restent sur place, car elles peuvent revenir rapidement", a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse à la veille d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance.

  • 12 h 47 : le Japon souhaite "avec force" une solution "négociée"

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a souhaité "avec force" une solution "négociée diplomatiquement" dans la crise russo-ukrainienne lors d'un appel téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Fumio Kishida a réitéré son soutien à "l'intégrité territoriale et à la souveraineté" de l'Ukraine dans ses discussions avec le président ukrainien. 

  • 12 h 03 : la rencontre Poutine-Scholz a débuté

La rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz a débuté au Kremlin. 

"On va malheureusement consacrer une grande partie de notre temps aujourd'hui à la question liée à la situation en Europe, à la sécurité et aux discussions qui sont en cours sur cette question, notamment en lien avec l'Ukraine", a déclaré Vladimir Poutine au début de cette rencontre, selon les images de la télévision publique russe.

Le chancelier allemand a refusé, comme le président français Emmanuel Macron il y a une semaine, de se soumettre à un test anti-Covid russe à son arrivée à Moscou pour ses entretiens avec Vladimir Poutine, optant pour un prélèvement supervisé par Berlin.

  • 11 h 46 : les députés russes appellent Poutine à reconnaître l'indépendance des séparatistes prorusses

Les députés russes ont voté un appel au président Vladimir Poutine pour qu'il reconnaisse l'indépendance des territoires séparatistes prorusses qui affrontent, avec le soutien de Moscou, l'armée ukrainienne dans l'Est de l'Ukraine depuis huit ans.

"L'appel au président de la Russie sur la nécessité de reconnaître la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk lui sera transmise sans tarder", a écrit sur Telegram le président de la chambre basse du Parlement, Viatcheslav Volodine, précisant que le texte avait été adopté "en séance plénière" de la Douma.

  • 11 h 02 : le Kremlin confirme le début d'un retrait militaire planifié

Le Kremlin a confirmé le début d'un retrait des forces russes stationnées près des frontières de l'Ukraine, évoquant un "processus normal" et dénonçant "l'hystérie" occidentale sur une supposée invasion imminente de ce pays par Moscou.

"Nous avons toujours dit qu'après l'achèvement des exercices, (...) les troupes retourneront dans leurs garnisons d'origine. C'est ce qui se passe là, c'est le processus habituel", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

  • 10 h 51 : le Parlement européen prêt à voter en urgence une aide de 1,2 milliard d'euros à l'Ukraine

Les eurodéputés se sont mis d'accord mardi pour voter en urgence un nouveau soutien financier de l'UE à l'Ukraine d'un montant de 1,2 milliard d'euros, pour aider ce pays sous la menace d'un nouveau conflit avec la Russie.

Ce prêt sur 12 mois alloué en deux tranches a été proposé par la Commission européenne fin janvier et approuvé par les États membres vendredi.

  • 10 h 25 : les États-Unis appellent leurs ressortissants à quitter la Biélorussie

Les États-Unis ont demandé à leurs ressortissants de quitter immédiatement la Biélorussie, alliée de Moscou, en raison des craintes d'une invasion russe en Ukraine.

"En raison d'une augmentation de l'activité militaire russe inhabituelle et préoccupante près de la frontière avec l'Ukraine, les citoyens américains qui se trouvent au Bélarus ou qui envisagent de s'y rendre doivent savoir que la situation est imprévisible et que la tension est élevée dans la région", a averti Washington dans un avis publié lundi.

  • 10 h 22 : la Norvège renforce son contingent en Lituanie

La Norvège a annoncé l'envoi de "50-60 soldats" supplémentaires en Lituanie dans le cadre des mesures de réassurance de l'Otan sur fond de tensions régionales en Ukraine.

"Il s'agit principalement de faire preuve de solidarité envers nos alliés sur le flanc est près de la Russie", a déclaré le ministre de la Défense, Odd Roger Enoksen, lors d'une conférence de presse.

  • 10 h 17 : le Premier ministre nippon a parlé à von der Leyen, avant un échange avec Kiev

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a discuté mardi de la crise russo-ukrainienne avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, avant un échange prévu plus tard dans la journée avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Au cours de leur appel téléphonique, Fumio Kishida et Ursula von der Leyen "ont fait part de leur suivi avec grande inquiétude de la situation autour de l'Ukraine", dont ils soutiennent "la souveraineté et l'intégrité territoriale", selon un communiqué du ministère japonais des Affaires étrangères.

Les deux ont convenu de "continuer à se coordonner étroitement pour une désescalade" des tensions, a ajouté le ministère.

  • 09 h 57 : l'Ukraine et les Occidentaux ont empêché "une escalade" russe, selon Kiev

L'Ukraine et les Occidentaux ont réussi à empêcher une escalade russe, s'est félicité le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, peu après l'annonce du début d'un retrait militaire russe des abords du territoire ukrainien. 

"Ensemble avec nos partenaires, nous avons réussi à empêcher toute nouvelle escalade de la part de la Russie", a déclaré le ministre.

  • 09 h 38 : encore temps pour Poutine d'éviter une guerre en Europe, selon Londres

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a souligné qu'il était encore temps pour Vladimir Poutine d'éviter une guerre en Europe, mais que ce temps est "limité".

"Nous pourrions être au bord d'une guerre en Europe, qui aurait de graves conséquences, non seulement pour les peuples de Russie et d'Ukraine, mais plus largement pour la sécurité de l'Europe", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique sur la chaîne Sky News.

  • 09 h 29 : des soldats russes déployés près de l'Ukraine retournent dans leurs bases

Une partie des troupes russes déployées dans des régions frontalières de l'Ukraine retournent dans leurs bases après avoir terminé des exercices militaires, rapportent mardi les agences russes en citant le ministère de la Défense.

Selon Interfax, des unités déployées dans les régions Sud et Ouest, à la frontière orientale de l'Ukraine, ont fini leurs manœuvres, même si d'autres exercices militaires se poursuivent dans le reste du pays.

Pour Joe Biden, une attaque reste possible en Ukraine malgré l'annonce du retrait russe
  • 07 h 34 : Berlin exhorte la Russie à "retirer ses troupes"

La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a demandé à Moscou de "retirer ses troupes" de la frontière avec l'Ukraine, estimant que "la situation peut dégénérer à tout moment" alors que le chancelier Olaf Scholz est attendu à Moscou.

"La situation est particulièrement dangereuse et peut dégénérer à tout moment" et "nous devons utiliser toutes les opportunités de dialogue pour atteindre une solution pacifique", a estimé Annalena Baerbock dans un communiqué, ajoutant: "la responsabilité d'une désescalade est clairement du côté de la Russie, et il revient à Moscou de retirer ses troupes."

Avec AFP et Reuters