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À la une de la presse, ce mercredi 19 janvier, le discours sur la présidence française de l'UE que le président Emmanuel Macron va prononcer au Parlement européen De nouvelles accusations d’espionnage contre le logiciel Pegasus de la société israélienne NSO. L'inquiétude face aux ambitions présumées de la Russie en Ukraine. Le bilan de la première année de Joe Biden à la Maison-Blanche. Et la presse britannique plus remontée que jamais contre Boris Johnson.

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À la une de la presse, le discours d’Emmanuel Macron sur la présidence française de l'UE, ce mercredi 19 janvier devant le Parlement européen.

À cette occasion, le président sera confronté, également, aux questions des eurodéputés, et notamment à celles de ses adversaires politiques. Un premier débat à trois mois de la présidentielle, qui pourrait tourner à la confrontation, d'après L'Opinion, où le dessin de Kak montre le chef gaulois Emmanuel Macron recevant un poisson en pleine figure, comme dans la BD Astérix, sous l’œil impassible des députés européens : "Ca va probablement être très français".

Discours de Macron au #ParlementEuropéen #DessinDePresse pour @lopinion_fr sur un article de @NSegaunes à lire ici : https://t.co/1X8xnRau8x #Asterix #Presidentielle2022 pic.twitter.com/eG7a501i4t

— KAK ????️‍???? (@MonsieurKak) January 19, 2022

Le Figaro évoque un discours en forme de prélude à l’entrée d’Emmanuel Macron "dans la course présidentielle". Souveraineté, immigration, croissance : d’après le journal, le chef de l'État chercherait à "balayer large", mais aussi "à  pousser ses adversaires à la présidentielle à se positionner par rapport à lui, et les Français avec eux", l'officialisation de sa candidature intervenant "une fois que ses propositions auront infusé dans le pays et tracé une ligne de partage entre les proeuropéens et les eurosceptiques".

Emmanuel Macron, qui affronte, avec le gouvernement, les critiques sur la gestion du Covid-19, en particulier dans les écoles. Déjà très remontés contre le ministre de l’Éducation, les enseignants ne décolèrent pas après les révélations sur les vacances de Jean-Michel Blanquer, épinglé pour avoir annoncé le nouveau protocole sanitaire pour les écoles depuis Ibiza, la veille-même de la rentrée. Le signe de sa "désinvolture", selon ses détracteurs. Libération est à l’unisson : "Jean-Michel Boulet", titre le journal, en dénonçant sa "légèreté". Le quotidien ne semble pas convaincu par les excuses présentées hier par le ministre, resté malgré tout "droit dans ses bottes". Dans ses pages, la dessinatrice Coco ironise. "Ne vous inquiétez pas, j’ai la situation bien en main !", assure Jean-Michel Blanquer en vacances aux Baléares.  

À la une de Libération ce mercredi :

???? Blanquer : Jean-Michel Boulet https://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/pWrBlmgmkg

— Libération (@libe) January 18, 2022

À la une, également, les révélations du journal israélien Calcalist, qui affirme que le logiciel espion Pegasus du groupe israélien NSO, a été utilisé par la police, en dehors de tout cadre légal, pour espionner des citoyens israéliens. D'après le quotidien, la police israélienne aurait pris des libertés en s'affranchissant des procédures légales pour espionner, entre autres, des opposants à l’ex-Premier ministre Benyamin Netanyahou. Des accusations démenties par la police. Ces nouvelles révélations interviennent, en tout cas, après celles sur l’espionnage des téléphones de journalistes, d'hommes politiques, et de militants de plusieurs pays, et sont considérées par Haaretz comme la preuve qu'Israël serait devenu "un État de surveillance massive et de violation de la loi". "Le recours à Pegasus, demande le journal, doit être interrompu immédiatement (et les autorités doivent) enquêter sur comment et par qui ce logiciel a été approuvé, et si les responsables politiques en ont été informés".

La presse internationale réagit aussi largement, ce matin, à l’inquiétude exprimée par les États-Unis, qui affirment que la Russie "peut (désormais) lancer à tout moment une attaque en Ukraine". Le gouvernement russe continue de nier tout projet d’offensive, sans toutefois convaincre The New York Times, qui résume la stratégie de Vladimir Poutine vis-à-vis de l'Ukraine en ces termes : "Épouse-moi ou je te tue". D’après le quotidien américain, le patron du Kremlin pourrait bien, après la Crimée, décider "de prendre une autre bouchée de l'Ukraine pour renforcer ses chances de rester au pouvoir en Russie". Un objectif "primordial" pour le président russe, prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. La perspective de voir la Russie attaquer une nouvelle fois l'Ukraine donne des sueurs froides à l’expert américain Chris Chivvis, qui presse le président Joe Biden, dans The Guardian, de tout faire pour éviter une escalade militaire et de trouver, par la diplomatie, une issue à la fois réaliste et inventive au dilemme selon lequel "l'insistance de la Russie pour que l'Otan ferme officiellement sa porte à tout futur élargissement (serait) irréaliste, mais où l’espoir que l'Ukraine puisse un jour rejoindre l'Alliance (le serait) tout autant".

Joe Biden, dont le bilan de la première année à la Maison-Blanche est l’objet de beaucoup de critiques. Un an après son investiture, celui qui avait promis de "restaurer l’âme de l’Amérique» apparaît plus affaibli que jamais et très mal engagé pour les élections de mi-mandat, qui auront lieu dans quelques mois". Un bilan résumé par un dessin de Chapatte, à la une du Temps suisse, où le slogan d’Obama, "Yes we can", est devenu "No we can't" ("Non, on ne peut pas").

Joe Biden après un an par @chappatte https://t.co/EyAUpvw4Xe pic.twitter.com/myXeke5jDI

— Le Temps (@LeTemps) January 19, 2022

Le président des États-Unis se consolera peut-être de ses difficultés face aux déboires de Boris Johnson, plus empêtré que jamais dans le "Partygate". "Personne ne m’avait prévenu que les fêtes (à Downing Street) ne respectaient pas les règles, dit celui qui édicte les règles", s’étrangle The Independent, en réaction aux dénégations du Premier ministre britannique. "Je ne suis pas un menteur, dit Pinocchio", titre The Daily Star dont le photomontage en une se passe de commentaires.

Wednesday's Star: Pinocchio: I am not a liar #TomorrowsPapersToday #DailyStar #Star pic.twitter.com/Kzlyl1Ex0l

— Tomorrows Papers Today (@TmorrowsPapers) January 18, 2022

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