
À la une de la presse ce vendredi 17 décembre, Kim Jong-un, leader incontesté de la Corée du Nord, 10 dix ans après son accession au pouvoir, Boris Johnson un peu plus dans la tourmente et les Ukrainiens qui se préparent, dans le calme, à une possible invasion militaire russe.
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C’est l’histoire d’un homme en qui personne ne croyait en 2011. Aujourd'hui, Kim Jong-un est le leader incontesté de la Corée du Nord, rappelle Le Figaro. Lorsqu'il succède à son père, Kim Jong-il, les observateurs de l'époque voient en lui un "pantin du pouvoir", en raison de son âge estimé (26 ans) et de son inexpérience. Pour le Japan Times, Jong-un a réussi là où son père avait échoué, en faisant de la Corée du Nord une puissance nucléaire prise au sérieux par les grandes puissances internationales. Sur le plan intérieur, Kim Jong-un dirige son pays d’une main de fer, n’hésitant pas à faire exécuter ses opposants, y compris lorsqu’ils sont issus de sa propre famille.
Mais s’il reste le leader incontesté, la Corée du Nord reste exsangue économiquement explique Associated Press. Les très lourdes sanctions internationales pèsent sur le pays qui n'a pas pu enrayer la pandémie de Covid-19. En conséquence, la Corée du Nord est encore plus refermée sur elle-même, les récoltes agricoles sont très mauvaises le régime ne tient finalement que par la peur.
Au Royaume-Uni, c'est du "jamais-vu", d'après Le Monde. Entre 300 000 et 400 000 nouvelles contaminations par jour sont attendues d'ici Noël d’après l’Agence britannique de sécurité sanitaire. Suffisant pour engorger, une nouvelle fois, les hôpitaux du pays. Cette annonce intervient dans un contexte où le Premier ministre, Boris Johnson, est fragilisé par les révélations sur sa participation à des fêtes clandestines au 10 Downing Street. Après celles de décembre 2020, The Independent affirme que le leader des Tories a participé à une fête, dans la résidence ministérielle, en mai 2020, quelques instants l'annonce de nouvelles restrictions sanitaires par son ministre de la Santé, Matt Hancock. "Une fois encore, ils font les règles mais ne les respectent pas", conclut le journal.
Sur fond de tensions entre l'Ukraine et la Russie, les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine appellent à la désescalade. Mais sur le terrain, un possible affrontement militaire est présent dans toutes les têtes. Le Washington Post nous convie au cœur de Kiev, dans le sous-sol d’un bar de la capitale. À 500 kilomètres de la frontière russe, certains habitants se préparent à une possible invasion, comme Kislyakov qui a amenagé son sous-sol en bunker. Plusieurs sites de ce type sont déjà référencés sur Internet. Selon la municipalité, il y aurait 5 000 sites souterrains, à même de protéger la population, notamment les stations de métro. Toutefois, les habitants de Kiev se disent inquiets mais continuent à vivre normalement. "On se prépare, racontent-ils, juste au cas où".
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