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Joe Biden a signé lundi, en grande pompe dans les jardins de la Maison Blanche, la loi – adoptée péniblement par le Congrès il y a une dizaine de jours – sur un plan de 1 200 milliards de dollars destiné à moderniser les routes, les ponts, le réseau Internet à haut débit, et considéré comme l'un des plus ambitieux de l'histoire moderne américaine.
Le président des États-Unis Joe Biden a ratifié, lundi 15 novembre, son gigantesque plan sur les infrastructures grâce auquel "l'Amérique va de nouveau aller de l'avant".
Le président américain a signé sa grande loi adoptée au forceps au Congrès, lors d'une cérémonie en grande pompe dans les jardins de la Maison Blanche, à laquelle ont assisté des élus démocrates et républicains ayant poussé en faveur de l'adoption du texte.
"Voilà mon message aux Américains: l'Amérique va de nouveau aller de l'avant et votre vie va changer pour le meilleur", a déclaré un président visiblement ragaillardi.
It’s official, folks: I’ve signed the Bipartisan Infrastructure Deal into law.
— President Biden (@POTUS) November 15, 2021Cette loi consacre 1 200 milliards de dollars à la rénovation ou construction de ponts, routes, bornes pour voitures électriques et canalisations d'eau. Elle doit aussi permettre de développer les transports publics et le réseau Internet à haut débit.
Si les projets de Joe Biden sont populaires auprès des Américains, sa cote de confiance ne cesse de baisser depuis le retrait chaotique d'Afghanistan cet été. La dernière enquête d'opinion du Washington Post et de la chaîne ABC, publiée dimanche, établit la cote de confiance du président américain à 41 %. Seulement 39 % des Américains approuvent sa politique économique, et ils sont 70 % à juger que la situation économique aux États-Unis est mauvaise.
Volet social
La première puissance économique mondiale est repartie en fanfare, elle connaît aussi une poussée d'inflation et des problèmes d'approvisionnement, tandis que la Maison Blanche n'a pas, comme elle se le promettait, complètement tourné la page de la pandémie. De quoi peser sur le quotidien de cette classe moyenne à laquelle Joe Biden ne cesse de promettre des jours meilleurs.
La poussée des prix complique aussi un autre grand projet du président américain, moins consensuel que le plan d'infrastructures : 1 750 milliards de dollars de dépenses sociales et d'aides à la transition énergétique, qui doivent être examinées cette semaine par la Chambre des représentants, puis être votées par le Sénat.
Là, impossible de compter sur un soutien des républicains, dont certains crient au "socialisme", le pire épouvantail possible dans l'imaginaire politique américain. Il faudra convaincre les sénateurs démocrates les plus au centre, et en particulier Joe Manchin (Virginie occidentale) et Kyrsten Sinema (Arizona), tous deux présents à la cérémonie lundi.
Avec AFP et Reuters