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Reconnaissance faciale : la fin de l'anonymat ?

La reconnaissance faciale est déployée comme moyen de paiement dans les métros de Moscou. Le but affiché est de fluidifier les mouvements d'usagers aux heures de pointes, mais la technologie a déjà été utilisée à des fins de répression. Que faut-il penser de ces technologies faillibles et coûteuses ? Faut-il accepter la perte de l'anonymat dans les lieux publics ? On fait le point avec l'invité de Tech 24, Marcus Goddard.   

En Russie, le paiement par reconnaissance faciale vient d'être déployé dans le métro de la capitale. Plus besoin de téléphone ou de carte de métro, les usagers peuvent circuler plus rapidement. Les autorités affirment que le seul but est de fluidifier le trafic. La reconnaissance faciale est déjà largement utilisée en Russie, notamment dans les supermarchés comme l'expliquent nos correspondants à Moscou Elena Volochine, Dmitry Boulba et Pavel Sergueev.

Dans les rues de Moscou, cette technologie a permis par le passé de contrôler le respect du confinement. Elle a également servi aux policiers pour identifier des manifestants soutenant l'opposant politique Alexeï Navalny. L'invité de Tech 24, Marcus Goddard, directeur de la veille à Netexplo – un observatoire des nouvelles technologies – livre sa vision du déploiement de ces technologies dans les "smart cities".

Guillaume Grallet fait-, quant à lui, un tour du monde des réactions au déploiement de ces technologies intrusives et des problèmes que pose plus particulièrement le croisement des données. 

Dans Test 24, le kit solaire développé par Orange est présenté. Ce système ingénieux, déjà utilisé en RD Congo, permet à la population de rester connectée 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 malgré les coupures de courants régulières.