!["Une jeune fille qui va bien" : le premier long-métrage de Sandrine Kiberlain comme réalisatrice "Une jeune fille qui va bien" : le premier long-métrage de Sandrine Kiberlain comme réalisatrice](/data/posts/2022/07/27/1658905084_Une-jeune-fille-qui-va-bien-le-premier-long-metrage-de-Sandrine-Kiberlain-comme-realisatrice.jpg)
Avec près de soixante films à son actif, Sandrine Kiberlain est une actrice prolifique. Elle passe cette fois derrière la caméra pour raconter une histoire qui lui tenait à cœur depuis longtemps. "Une jeune fille qui va bien" suit le quotidien d'Irène, qui rêve de devenir actrice et partage ses journées entre les répétitions de théâtre, ses amis et ses premières amours. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, à ceci près qu'Irène est juive.
Sandrine Kiberlain filme la guerre sans la montrer, en s'attachant à l'insouciance d'une jeune fille qui vit l'histoire en train de s'écrire sans vraiment le comprendre, comme une menace sourde et invisible.
Elle raconte à Laure Manent comment l'envie de réaliser son propre film lui est venue, pourquoi elle a choisi d'esquisser en filigrane le filet qui se resserre doucement autour des juifs, mais aussi son coup de foudre artistique et amical pour Rebecca Marder, l'actrice qui incarne Irène.
Présenté à Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique, le film sera projeté en avant-première au Festival du film francophone d'Angoulême, avant sa sortie en salles, prévue fin janvier 2022.