Selon l'ONU, le monde compte 82,4 millions de personnes réfugiées ou déplacées. Chaque année, le 20 juin, la Journée mondiale du réfugié met en lumière la situation des personnes contraintes de fuir leur pays d’origine pour échapper à un conflit ou à la persécution.
Instaurée par les Nations unies en 2001, la Journée mondiale du réfugié a pour but de sensibiliser à la cause des personnes déracinées par les conflits et la pauvreté à travers le monde. Selon le rapport de 2020 de l’ONU, le monde compte 82,4 millions de personnes réfugiées ou déplacées, dont 42 % de mineurs.
86 % des personnes déracinées sont accueillies dans des pays en développement, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
La Journée mondiale du réfugié appelle cette année à une plus grande inclusion de ces personnes dans les systèmes de santé, d’éducation et dans le sport.
Dans son rapport annuel publié vendredi, le HCR a indiqué que le nombre de personnes forcées de fuir leur foyer en raison de conflits, de persécutions et d'atteintes aux droits de l'Homme a doublé au cours de la dernière décennie.
Le statut de réfugié est reconnu en application de la Convention de Genève de 1951, pour des personnes craignant d'être persécutées dans leurs pays d'origine en raison de leur race, religion, opinions politiques etc.
La France a reçu 95 600 demandes d'asile en 2020, selon l'Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), l'organe chargé d'attribuer ce statut.
Les principaux pays d'origine des demandeurs sont l'Afghanistan, le Bangladesh, le Pakistan, la Guinée, la Turquie et la Côte d'Ivoire.
Avec Reuters et AFP