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Présidentielle en Iran : rejet des candidatures de Larijani et d'Ahmadinejad

Le ministère de l'Intérieur iranien a dévoilé, mardi, une liste provisoire de sept candidats autorisés à se présenter à la présidentielle de juin. Si la candidature de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, qui fait office de favori, a été retenue, celle du conservateur modéré Ali Larijani a été rejetée.

Les autorités iraniennes ont publié, mardi 25 mai, une liste de sept candidats, parmi lesquels cinq ultraconservateurs, autorisés à se présenter à la présidentielle de juin.

Sans surprise, la candidature de l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad (populiste), déjà invalidée en 2017, a été rejetée, mais contre toute attente, celle d'Ali Larijani (conservateur), ancien président du Parlement, l'a été également, ainsi que celle du vice-président Eshaq Jahanguiri (réformateur).

Selon la liste du ministère de l'Intérieur publiée par l'agence officielle Irna, les candidats autorisés à se présenter au scrutin du 18 juin sont : Amirhossein Ghazizadeh-Hachémi (ultraconservateur), le gouverneur de la banque centrale, Abdolnasser Hemmati (réformateur), Saïd Jalili, ancien secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale (ultraconservateur), Mohsen Mehralizadeh, ancien vice-président (réformateur), le chef de l'Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi (ultraconservateur), le général Mohsen Rézaï, ancien commandant en chef des Gardiens de la révolution (ultraconservateur), et le député Aliréza Zakani (ultraconservateur).

Dans cette configuration, Ebrahim Raïssi, qui avait obtenu plus de 38 % des voix en 2017 fait figure de favori.

La dernière présidentielle avait été emportée par Hassan Rohani, figure de proue du mouvement dit modéré, qui avait obtenu sa réélection dès le premier tour. La Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat consécutif.

Au total, près de 600 personnes ont déposé un dossier de candidature à la présidentielle à la mi-mai.

Selon le règlement, les candidats invalidés ont la possibilité de faire appel jusqu'à minuit, dans la nuit de mardi à mercredi.

Avec AFP