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On meurt encore dans les camps de travail chinois

Créés par Mao Zedong, les camps de travail sont encore très nombreux en Chine. Opposants politiques, dissidents, activistes tibétains ou simples prisonniers de droits communs y sont internés. Certains y meurent, parfois sans même avoir été jugés...

Les invités de ce Focus sont Baptiste Fallevoz, correspondant de FRANCE 24 à Shanghai, et Stéphane Marchand, journaliste, auteur de l'ouvrage "Quand la Chine veut vaincre". 

C’est l’un des dossiers brûlants de la politique chinoise en matière de droits de l’Homme. Les camps de travail existent encore dans le pays, et plusieurs détenus y décèdent dans des conditions suspectes chaque année.

Suicide, accident ou arrêt cardiaque sont généralement invoqués par les responsables des centres de détention pour expliquer ces décès suspects, mais les familles des victimes n'y croient pas et réclament des preuves. Certaines parlent de torture.

Les camps de travail chinois sont très peu encadrés par le pouvoir judiciaire. Dans le cas des "Laojiao" (camps de rééducation par le travail), les motifs d'incarcération et les conditions de vie sont fixés par l’administration locale, sans aucun procès.

Parmi les détenus se trouvent de nombreux prisonniers politiques et religieux, dont les membres de la secte Falun Gong.