Le fils et successeur d'Omar Bongo Ondimba - dont l'élection à la présidence de la République gabonaise a été validée lundi par la Cour constitutionnelle - prête serment, ce vendredi, à Libreville. Le président français Nicolas Sarkozy est représenté
La cérémonie d'investiture d'Ali Bongo à la présidence de la République gabonaise se tient ce vendredi, au palais du bord de mer, à Libreville.
L’élection du fils de l’ancien président Omar Bongo Ondimba a été confirmée lundi par la Cour constitutionnelle, qui a déclaré irrecevables les 11 recours en annulation du scrutin déposés par neuf candidats et une citoyenne gabonaise. La voie est donc libre, désormais, pour "Baby Zeus", à qui la présidente par interim, Rose Francine Rogombé, va transmettre le pouvoir.
Celle-ci a lancé un appel au calme, jeudi, demandant notamment aux Gabonais "de ne pas plonger le pays dans le chaos", précisant que l'élection présidentielle était "derrière nous".
Le secrétaire d'État français à la Coopération, Alain Joyandet, est arrivé jeudi à Libreville pour assister à la cérémonie d’investiture. Il a profité de l'occasion pour déclarer, une nouvelle fois, que la France n'a soutenu aucun candidats et n’a pas "interféré" dans l'élection présidentielle du 30 août.
M. Joyandet s’est par ailleurs déclaré prêt à s'entretenir avec l'opposition à ce propos : "Si une rencontre [...] peut apaiser les choses [...], bien entendu, je suis tout à fait disponible", a-t-il affirmé.
L'annonce des résultats du scrutin, le 3 septembre, avait entraîné des violences dans plusieurs endroits du pays, notamment à Port-Gentil (ouest), la capitale pétrolière du pays. Les incidents avaient fait trois morts, selon le gouvernement, entre cinq et quinze, d’après l’opposition.
Un défilé militaire doit avoir lieu après la cérémonie d’investiture et un feu d’artifice doit être tiré dans la soirée.