Sinistrée depuis la double explosion du 4 août, Beyrouth tente de préserver son patrimoine culturel et architectural. Fortement endommagé, le palais Sursock, qui abrite une importante collection d'art moderne et contemporain, a reçu la visite de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit et de ses partenaires. La reconstruction est en marche.
Lors des explosions survenues le 4 août au port de Beyrouth, le patrimoine culturel libanais a été fortement touché. Plus de 650 bâtisses classées et plusieurs musées ont été endommagés, à l'image du palais Sursock, un bijou architectural du XIXe siècle, niché en plein cœur de la capitale.
Depuis ces violentes explosions, le patrimoine dévasté suscite l'intérêt de la communauté internationale. Lors d'une visite à Beyrouth, l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (Aliph) a constaté l'ampleur des dégâts.
L'organisme, financé par plusieurs États, dont la France, compte allouer cinq millions de dollars à la capitale libanaise. Il met à contribution ses partenaires, comme le Conseil international des monuments et des sites ou encore le Conseil international des musées. Pour Valéry Freland, directeur exécutif de la fondation Aliph, "il faut préserver ce patrimoine à tout prix".