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Dans la maison familiale d'Idir en banlieue parisienne, la fille du chanteur kabyle revient sur le décès de son père, mort pendant la pandémie de Covid-19 d'une maladie sans rapport avec celle-ci.

"On s'appelait tous les jours, on était très proches. J'ai mal vécu la frustration de ne pas pouvoir venir le voir parce que j'ai attrapé le coronavirus", confie à France 24 Tanina Cheriet, la fille du chanteur Idir.

La mort de cette légende de la musique kabyle survenue en pleine crise du coronavirus, le 2 mai 2020, a bouleversé de nombreuses personnes, notamment au sein de la diaspora algérienne. "Il était kabyle, mais c'était un homme du monde", se plaît à rappeler Tanina Cheriet.

Certains n'ont pas compris qu'Idir ait été enterré en France et non dans son Algérie natale. "Je comprends tout à fait les personnes qui l'acceptent difficilement, mais j'espère que leurs cœurs s'apaiseront et qu'ils accepteront la décision de papa. Qu'il soit enterré en France à Paris, à Alger ou à Rio... comme c'était un homme du monde, la Terre lui appartient", estime la jeune femme.

"Un de ses principes fondamentaux, des valeurs auxquelles nous tenons, c'est son humanisme et son universalisme", rappelle Tanina Cheriet. Pour la fille de l'artiste, Idir a laissé derrière lui une œuvre qui continuera à résonner bien au-delà de l'Algérie et de la Kabylie.