
Gabrielle Deydier est devenue obèse à l'adolescence. Aujourd'hui, elle pèse 125 kilos pour 1,54 m. Toute sa vie, elle a été victime de moqueries, de rejet, de discrimination à cause de son poids...Dans son documentaire "On achève bien les gros" diffusé sur ARTE, elle évoque son quotidien et son combat contre la grossophobie.
"La phrase qui m’a vraiment marquée, c’est le recruteur qui me dit : 'Le quotient intellectuel est inversement proportionnel à l’indice de masse corporel'". Gabrielle Deydier se bat contre la grossophobie dont elle est victime depuis son adolescence. Atteinte d'hyperphagie, elle doit combattre son addiction pour la nourriture. Moquée par ses camarades, discriminée par les employeurs... elle a pensé au suicide plus d'une fois.
Auteure d'un essai intitulé "On ne naît pas grosse", elle dénonce le traitement subit par les personnes obèses dans la société. Son documentaire "On achève bien les gros", adapté de son livre et co-réalisé avec Valentine Oberti et Laurent Follea, parle de son quotidien et de son combat contre la grossophobie. "Ne plus m’excuser d’être grosse, ça m’a pris du temps parce qu’il a fallu que j’écrive le livre. Ce n’est pas pour autant que j’aime ce corps. Ce corps, je ne l’aime pas mais je fais avec parce que je n’ai que lui."