
Alors que le nouveau gouvernement irakien s’est engagé à libérer les manifestants qui avaient été arrêtés pendant le mouvement de contestation de l’automne dernier, certains d’entre eux restent introuvables après plusieurs mois. Les familles dénoncent par ailleurs la disparition de journalistes. France 24 est allé à la rencontre de leurs proches mais aussi sur la place Tahrir, encore occupée par des manifestants.
Le calme est revenu, place Tahrir, à Bagdad, considérée comme le cœur de la contestation de l'automne 2019. Les protestataires, toujours présents, dénoncent "l’enlèvement" de manifestants, "au sujet desquels nous ne savons rien". Et ce, malgré la promesse du nouveau gouvernement de Moustafa al-Kazimi de les libérer.
Selon eux, les membres du mouvement auraient été inculpés pour des raisons autres que les manifestations.
Les familles s’inquiètent également de la disparition des personnes extérieures à la contestation. À l'instar du journaliste Tawfiq Al-Tamimi, disparu depuis 70 jours, selon sa famille.
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