![Attaque de Romans-sur-Isère : un troisième Soudanais en garde à vue Attaque de Romans-sur-Isère : un troisième Soudanais en garde à vue](/data/posts/2022/07/25/1658728375_Attaque-de-Romans-sur-Isere-un-troisieme-Soudanais-en-garde-a-vue.jpg)
Un troisième Soudanais a été interpellé samedi soir dans le cadre de l'enquête de l'attaque au couteau dans la Drôme. Celui-ci résidait dans le même foyer que l'assaillant.
Un troisième Soudanais est en garde à vue depuis samedi soir dans l'enquête sur l'attaque au couteau perpétrée le matin par un réfugié soudanais à Romans-sur-Isère (Drôme) qui a fait deux morts, a appris l'AFP, dimanche 5 avril, auprès du Parquet national antiterroriste (PNAT).
Il s'agit d'"un jeune Soudanais qui résidait dans le même foyer, là où résidait le mis en cause" dans le centre de Romans-sur-Isère, a indiqué le PNAT.
Cela porte à trois le nombre d'hommes de nationalité soudanaise en garde à vue : outre Abdallah Ahmed-Osman, l'auteur de l'attaque né en 1987 et réfugié en France depuis juin 2017, il y a un deuxième homme présenté comme "une de ses connaissances", qui a été interpellé chez l'assaillant "mais ne vivait pas chez lui", selon une source proche de l'enquête.
"C'est en perquisitionnant" le logement du deuxième Soudanais "qu'ils ont interpellé le troisième", a-t-on appris de même source.
L'auteur de l'attaque dit "ne pas se souvenir de ce qui s'est passé"
Les premiers éléments de l'enquête sur Abdallah Ahmed-Osman "ont mis en évidence un parcours meurtrier déterminé de nature à troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur".
Selon une source proche de l'enquête, l'auteur de l'attaque a dit "ne pas se souvenir de ce qui s'est passé". Son audition avait été un peu retardée parce qu'il était très agité après son arrestation. Une expertise psychiatrique est prévue dimanche.
Armé d'un couteau, Abdallah Ahmed-Osman a agressé des passants dans la rue et des personnes dans un bureau de tabac, une boucherie et une boulangerie. Deux personnes sont mortes et deux blessés sont en soins intensifs mais stables. L'un est en salle de réveil et deux ont quitté l'hôpital, selon la source proche de l'enquête.
Avec AFP