
Dès vendredi, les contrôles des déplacements seront renforcés, afin de dissuader les Français de partir à l'occasion des vacances de printemps. Le Premier ministre a notamment déclaré que "le déconfinement n'était pas pour demain".
Les forces de l'ordre mettent en place, dès ce vendredi 3 avril, des contrôles renforcés pour faire appliquer les mesures de confinement et dissuader les Français de partir pour les vacances de printemps en pleine pandémie de coronavirus.
"Notre objectif est de dissuader les départs en vacances, avec des contrôles renforcés au départ des grandes villes, dans les gares, sur les routes et dans les lieux touristiques", a déclaré le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans un entretien au Parisien.
Un message également martelé par le Premier ministre Édouard Philippe jeudi soir. "Il ne doit y avoir aucun départ en vacances", a-t-il déclaré, "pour que le début des vacances scolaires ne se traduise pas par des trajets qui viendraient ruiner l'effort collectif mené depuis trois semaines".
"Il y aura des contrôles. Tous ceux qui seront en contravention seront sanctionnés", a-t-il ajouté sur TF1.
“Les contrevenants ne seront pas autorisés à poursuivre leur route”
Mercredi, Christophe Castaner avait fermé la porte aux traditionnels grands départs pour les vacances de printemps et le grand week-end de Pâques. La zone C qui regroupe les académies d'Île-de-France et d'Occitanie, est en vacances scolaires à partir de vendredi.
Dans l'agglomération parisienne, la préfecture de police de Paris a souligné vouloir faire respecter le confinement "avec la plus grande fermeté".
"À défaut de justificatif valable, les voyageurs seront verbalisés pour non-respect des mesures de confinement et ne seront pas autorisés à poursuivre leur route, à prendre leur train ou leur avion", a-t-elle souligné.
De son côté, la Gendarmerie nationale affirme qu'environ 60 000 militaires seront mobilisés pour assurer les contrôles, et souligne qu'en Île-de-France, sept escadrons de gendarmerie mobile et trois hélicoptères sont mobilisés en renfort.
Avec AFP