Emmanuel Macron a assisté jeudi, près de Jérusalem, à un hommage au mémorial de la déportation des juifs de France, où sont inscrits les noms des 73 853 juifs déportés depuis la France. France 24 a visité ce mémorial qui sert de lieu de recueillement pour les descendants de déportés.
Plus de 70 000 noms inscrits sur un bandeau de pierre incurvé installé sur une colline verdoyante, à l'orée de la forêt de Roglit, à 30 km à l'ouest de Jérusalem : le mémorial de la déportation des juifs de France, inauguré en 1981 à l'initiative de Serge et Beate Klarsfeld, présidents de l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), a de quoi impressionner.
Par ordre alphabétique, on y trouve les noms, prénoms, dates de naissance, numéros de convoi, dates d'arrestation et dates de décès de ces juifs déportés vers les camps de la mort nazis.
Et pour beaucoup des descendants de ces juifs français, ce mémorial sert de lieu de recueillement. "Ce n’est pas un monument, c’est notre cimetière, parce que nos parents, nos familles, sont mortes à Auschwitz ou à Sobibor et ils n’ont pas de tombe, donc il faut un lieu pour se recueillir", témoigne Shlomo Balsam, président de l'association israélienne Aloumim des enfants cachés, au micro de France 24.