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 la Une de la presse, ce mardi 17 décembre, la démission, en France, du haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, à la veille d’une grande journée de mobilisation syndicale. Les manifestations contre la loi sur la nationalité en Inde. Et le poste idéal, pour celles et ceux qui ne manquent pas d’imagination.

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À la Une de la presse française, la démission, hier, du haut-commissaire aux retraites, après les révélations sur ses «oublis» dans sa déclaration d’intérêts.

Après plusieurs jours de polémique sur ses activités et ses mandats non déclarés, Jean-Paul Delevoye a été contraint de jeter l’éponge. Une démission qui intervient à la veille d’une nouvelle grande journée de mobilisation syndicale, «au pire moment» pour le gouvernement, d’après Le Parisien/Aujourd’hui en France. Le quotidien prévient toutefois ceux qui espèrent un ajournement de la réforme des retraites qu’ils en seront «probablement pour leur frais», car «c’est l’engagement de réformer qui a soudé l’électorat» d’Emmanuel Macron. L’affaire Delevoye inspire en tout cas beaucoup les dessinateurs de presse. Ranson, pour Le Parisien, montre le Premier ministre Édouard Philippe demandant à Jean-Paul Delevoye «ce que sont ces casseroles». «Ce ne sont pas des casseroles, ce sont mes casquettes», rétorque l’ex-commissaire.

À la Une de Presse Océan, Frap s’amuse de sa démission: «Qu’est-ce-que je vais faire? Je ne vais quand même pas prendre ma retraite», s’angoisse Jean-Paul Delevoye. Si le gouvernement martèle que son départ ne le fera pas dévier de sa trajectoire, les «oublis» en cascade de Jean-Paul Delevoye, ternissent son image. «Les amateurs», cingle Libération, pour qui cette affaire «jette une ombre sur le «gouvernement des meilleurs» censé mettre en œuvre le savoir-faire réformateur des macroniens». «Les macronistes n’ont pas de mots assez durs pour les professionnels de la politique qui dominaient l’ancien monde», cingle Libé : «On voit ce qu’il advient depuis qu’on les a remplacés par des amateurs».

L’affaire Delevoye est très commentée, aussi, par la presse étrangère, qui suit de près la réforme des retraites en France. Courrier International cite notamment le quotidien suisse Le Temps, qui parle d’un «revers politique de taille» pour le gouvernement, qui avait fait de Jean-Paul Delevoye son «tsar» pour la réforme des retraites. Le journal espagnol El Mundo note, lui, que l’ex-commissaire «n’a pas réussi à éviter le conflit», tandis que Le Soir, en Belgique, estime que l’affaire de ses mandats a «envenimé la crise sociale».

Le gouvernement affronte aujourd’hui la première mobilisation unitaire des syndicats, une première depuis 2010. D’après Le Figaro, les syndicats espèrent faire une «démonstration de force pour contraindre le gouvernement à retirer son projet», l’objectif étant de dépasser le million de manifestants. «Sans doute pourront-ils compter sur les habituels bataillons de la fonction publique. Mais peut-être pas sur l’autre France, celle du privé, qui subit la grève et qui s’est jusqu’ici montrée fort discrète dans les défilés», critique le journal.

«Remontés comme jamais» : d’après Le Courrier Picard, «la mobilisation attendue aujourd’hui sera déterminante» pour les syndicats, invités demain à Matignon pour tenter de trouver une sortie de crise avant Noël. «Tous ensemble» : L’Humanité annonce une «grande journée de mobilisation partout en France», «une journée d’action (qui) pèsera lourd dans la balance, bien plus qu’une démission, pour que l’entêtement d’Emmanuel Macron à briser le droit aux retraites ne perturbe pas Noël».

Manifestations également en Inde, où la fronde des étudiants contre la loi sur la nationalité s’intensifie. Selon The Hindu, la mobilisation étudiante est en train de gagner tout le pays, où plusieurs manifestations, parfois violentes, ont lieu depuis l’adoption de ce texte, qui attribue la citoyenneté indienne aux réfugiés venus des pays voisins, à l’exception des musulmans. Cette loi, jugée «antimusulmane» par ses opposants, et qualifiée de «fondamentalement discriminatoire» par les Nations-Unies, est un projet phare du gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi, l’expression d’intérêts «personnels» cherchant à «diviser» la société indienne, selon lui, d’après The Times of India.

On ne se quitte pas là-dessus. Si vous avez beaucoup d’imagination, et que la carrière militaire vous intéresse, j’ai LE poste qui pourrait vous convenir. Le Figaro rapporte que l’armée française va recruter des auteurs de science-fiction pour l’accompagner dans ses missions de prospective et d’anticipation des menaces à l’horizon 2030-2060. Une dizaine de plumes sera recrutée d’ici le 15 février prochain. Les auteurs visionnaires souhaitant rejoindre cette «équipe rouge», comme on l'appelle, peuvent adresser leurs candidatures sur le site internet du Ministère de la Défense.

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