logo

Milan donne une leçon de réalisme à Marseille

Menés dès la 28e minute, les hommes de Didier Deschamps n'ont eu de cesse de courir après le score pour leur premier match en Ligue des champions de la saison. Un doublé d'Inzaghi et l'expérience des vétérans lombards a fait le reste....

Les vétérans milanais ont donné une sacrée leçon de réalisme aux jeunes loups marseillais pour la première journée de la première phase de la Ligue des champions. Un doublé du renard des surfaces "Pippo" Inzaghi, sur deux passes décisives de Clarence Seedorf, laisse les Phocéens amers.

Cette défaite est d'autant plus décevante pour la formation de Didier Deschamps qu'elle a nettement dominé la seconde mi-temps, sans parvenir toutefois à convertir ses occasions en buts. Dans 15 jours face au Real Madrid à Bernabeù, les Olympiens devront donc trouver un second souffle pour rester dans la course à la qualification, qui se joue actuellement entre les Espagnols et les Italiens.

Les recrues marseillaises en forme

Dans un Vélodrome survolté et trempé jusqu’aux os, les Italiens marquent les premiers. À la 28e minute, les séniors milanais - la moyenne d'âge des joueurs rossoneri est de 30 ans - donnent une belle leçon de jeu collectif aux minots marseillais.

Pato décale sur Seedorf qui, d'une passe millimétrée, trouve Inzaghi au deuxième poteau, à la limite du hors-jeu. L'attaquant italien n’a plus qu’à pousser le ballon dans les filets marseillais, d'un plat du pied imparable pour Mandanda.

En deuxième période, les Marseillais, secoués par Didier Deschamps à la mi-temps, reviennent sur le terrain avec un tout autre visage. Et le pressing des Phocéens paie dès la 49e minute. Un coup franc de Cheyrou repris de la tête par Heinze pénètre dans le but du gardien milanais, Storari, séché sur sa ligne.

L’OM sort alors le grand jeu, à l’image de Lucho Gonzalez et de Mamadou Niang. Cerné sur le flanc droit, l'attaquant marseillais se défait de deux défenseurs d'une talonnette pour lui-même. Scotchés, les deux Milanais laissent le Sénégalais s’échapper, mais celui-ci manque malheureusement son centre pour Brandao.

C'est alors que survient le coup de tonnerre. En pleine domination marseillaise, "Super Pippo" redonne l'avantage à son équipe, inscrivant au passage son 44e but en Ligue des champions. L’expérience des Milanais fait encore mouche, obligeant à nouveau les Marseillais à courir derrière une égalisation qu'ils n'attraperont jamais.