
Large vainqueur de la Russie, l'Écosse s'est offert le droit de disputer un match couperet face au Japon, avec en ligne de mire les quarts de finale du Mondial-2019 de rugby. Le pays de Galles, lui, a validé sa qualification contre les Fidji.
Le choc décisif tant attendu aura bien lieu. L'Écosse, qui a déroulé face à la Russie, s'est offert le droit de continuer à rêver d'une qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby 2019. Elle passera inévitablement par un succès convaincant face au Japon, le pays-hôte, le dimanche 13 octobre à 10 h 45 (heure de Paris). Pour s'offrir ce "huitième de finale" qui ne dit pas son nom, le XV du Chardon était condamné à s'imposer, avec le bonus défensif, face à la Russie. Un défi relevé sans aucun souci par les hommes de Gregor Townsend. Malgré une large revue d'effectif, ils se sont imposés 61 à 0, avec pas moins de neuf essais à la clé.
Portés par un Hastings intenable – il a inscrit les 14 premiers points de son équipe, avec deux essais transformés –, les Écossais ont logiquement basculé à la pause avec un écart définitif. Et le bonus n'a pas tardé à se concrétiser, par l'intermédiaire de Horne, qui a aplati dans l'enbut dès le retour des vestiaires. Dès lors, il n'y a plus eu qu'une seule équipe sur le terrain. Libérés, les Écossais ont inscrit cinq autres essais, dont un triplé de Horne, pour conclure la rencontre sur une très large victoire.
Le pays de Galles a galéré face aux Fidji
Le choc le plus équilibré du jour, qui opposait le pays de Galles aux Fidji, a quant à lui tenu toutes ses promesses. En ballotage très favorable pour les quarts de finale avant cette rencontre, les Gallois ont fini par l'emporter face à une très solide sélection fidjienne, qui a tenu la dragée haute durant une heure au vainqueur du dernier tournoi des VI nations.
Les Fidjiens ont notamment profité d'un excellent début de rencontre pour prendre le large d'entrée, sur des essais de Tuisova (0-5, 5e) et Murimurivalu (0-10, 9e). Bousculé, le XV du Poireau ne s'est pas affolé, et a fini par reprendre l'avantage avant la pause, grâce à deux essais également, signés Adams (18e, 31e, 14-10).
Mais au retour des vestiaires, les Fidjiens ont fait parler leur puissance en obtenant un essai de pénalité sur un maul écroulé de manière illicite par les Gallois (14-17, 54e). Puis, comme trop souvent depuis le début de ce Mondial, l'indiscipline des Îliens a fini par leur jouer une nouvelle fois des tours. Patchell a d'abord recollé au score au pied (17-17, 58e), avant qu'Adams ne s'offre un retentissant triplé juste après l'heure de jeu (22-17, 61e).
Un écart qui, malgré les volontés de jeu des Fidjiens, n'a jamais pu être comblé. Williams s'est même chargé d'offrir au pays de Galles un peu d'air en fin de rencontre – et un bonus offensif plus symbolique qu'autre chose – pour conclure une partie (29-17, 69e) qui aura mis en lumière quelques failles chez les hommes de Justin Gatland. Aux Bleus – ou aux Anglais – de s'en inspirer lorsqu'ils croiseront les Gallois en quarts, dans une dizaine de jours.
L'Argentine conclut sur un succès
La dernière rencontre de ce mercredi, disputée entre deux sélections déjà éliminées, n'a logiquement pas suscité le même enthousiasme. N'empêche qu'après leur frustrante défaite face aux Anglais, les Argentins ont au moins pris soin de terminer leur Coupe du monde sur une bonne note.
Face aux États-Unis, les Pumas ont livré une prestatrion sans accroc majeur, malgré trois essais encaissés. Les coéquipiers de Nicolas Sanchez, finalement aligné d'entrée, ont franchi la ligne à sept reprises et s'imposent au final assez largement (47-17). Insuffisant pour effacer totalement l'échec majeur de l'Argentine dans ce Mondial, mais les hommes de Mario Ledesma auront au moins quelques souvenirs agréables pour leur retour au pays.