
A la Une de la presse, ce mardi 13 août, la victoire, en Argentine, du candidat de centre-gauche Alberto Fernandez aux primaires de dimanche. Un camouflet pour l’actuel président Mauricio Macri, sanctionné par une chute du peso argentin. Les discussions entre les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite sur le Yémen. Les possibles répercussions de l’affaire Epstein en France. Et les spéculations sur le transfert de Neymar.
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A la Une de la presse, la victoire, en Argentine, du candidat de centre-gauche Alberto Fernandez, aux primaires de dimanche.
Considérée comme une répétition de la présidentielle d’octobre, cette élection marque «la victoire du péronisme» sur l’actuel chef de l’Etat, Mauricio Macri, d’après La Razon. Le quotidien espagnol rappelle qu’Alberto Fernandez a pour colistière Cristina Kirchner, l’ex-présidente mise en cause dans plusieurs affaires de corruption. La perspective de son possible retour aux affaires, tout comme sa promesse de renégocier l’accord conclu avec le FMI, le Fonds monétaire international, affole les marchés – et a fait chuter le peso argentin de 19%, hier. «La peur d’un retour des populistes provoque une énorme baisse de la monnaie argentine», résume The Financial Times – le quotidien britannique annonce déjà la probable défaite, dans deux mois, du candidat des «marchés», Mauricio Macri. «Macri mis en en ballotage par les marchés», confirme Clarin. Le journal argentin explique ses déboires par le fait que «le vote-sanction» l’a finalement emporté sur «la peur» du retour des populistes. Une analyse semblable à celle de La Nacion, un autre quotidien argentin – qui accuse Mauricio Macri d’avoir misé, en vain, sur une «stratégie de la peur du kirchnerisme». «Il ne sert à rien de culpabiliser les citoyens sur leur vote», conclut le journal – en regrettant que le chef de l’Etat n’ait pas suffisamment fait son «autocritique».
A la Une, également, la volonté affichée par les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite, de résoudre leur différend au Yémen. Alors que Riyad soutient le gouvernement sunnite en exil reconnu par la communauté internationale, Abou Dhabi appuie les milices séparatistes du sud du pays – des divisions qui affaiblissent la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, et ont donné lieu à de violents combats, ces dernières semaines, à Aden, les Emirats et le royaume saoudien tentent à présent de minimiser ces rivalités, comme en témoigne le journal émirati The National – qui assure que les deux camps ont fait des discussions entre Yéménites, leur «priorité». Même son de cloche du côté du quotidien saoudien Arab News, qui appelle les uns et les autres à «résoudre leurs différends par le dialogue». En attendant, les civils restent «pris au piège» de la guerre qui oppose la coalition aux rebelles houthis soutenus par l’Iran, rappelle le journal français Ouest-France, qui s’alarme d’une nouvelle «dégradation» de la situation humanitaire au Yémen, après 5 ans de guerre.
La presse française revient également sur les éventuelles conséquences, en France, de l’affaire Esptein, ce financier américain accusé d’avoir exploité sexuellement des dizaines de mineures, et qui a été retrouvé mort, samedi, en prison. Cette affaire qui «secoue l’Amérique», serait en passe d’«éclabousser» la France, d’après La Dépêche du Midi – qui rapporte que les secrétaires d’Etat Marlène Schiappa et Aurélien Taquet, ainsi qu’une association de protection de l’enfance, demandent l’ouverture d’une enquête en France, où Jeffrey Epstein se rendait fréquemment, et disposait même d’un domicile à Paris. D’après L’Obs, qui a analysé son carnet d’adresse de 2004/2005, ce document, publié en 2015, donnerait «une assez bonne idée de la vie qu’Epstein pouvait mener dans la capitale», où il pourrait avoir eu aussi recours à de soi-disant très jeunes «masseuses». Une section intitulée «Massage-Paris», figure dans ce carnet, et inclut une trentaine de prénoms.
Enfin un mot, avant de nous dire à demain, des spéculations sur le transfert de Neymar. D’après L’Equipe, le Real Madrid et le FC Barcelone se disputent pour recruter la star brésilienne - un «clasico» à la Une du quotidien sportif français, qui rappelle que Neymar a encore été conspué, dimanche soir, au Parc des Princes, par les supporters parisiens. Entre le PSG et l’attaquant bréisilien, le divorce est définitivement consommé – et Neymar tenterait à présent de faire pression sur Paris pour partir le plus vite possible, voire dès cette semaine, selon le journal catalan Sport. Qui va remporter le morceau? D’après Marca, Lionel Messi ferait des pieds et des mains pour faire venir son ami Neymar au Barça, mais la mise serait trop élevée: les Espagnols devront débourser près de 51millions d’euros par an pour verser à Neymar l’équivalent du salaire qu’il perçoit actuellement au PSG…
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