
Julian Assange, cofondateur du site WikiLeaks, a été condamné, mercredi, à Londres, à 50 semaines de prison pour violation des termes de sa liberté conditionnelle en 2012.
Premier verdict pour Julian Assange : un tribunal londonien a condamné, mercredi 1er mai, le fondateur de WikiLeaks à 50 semaines de détention, pour non-respect de ses conditions de liberté provisoire après s'être réfugié pendant sept ans dans l'ambassade d'Équateur à Londres.
Julian Assange avait obtenu l'asile dans l'ambassade d'Équateur en 2012 pour éviter de se présenter à la justice britannique et d'être extradé vers la Suède, où il était accusé de viol, un dossier depuis classé. Il a été délogé le 11 avril de l'ambassade par la police britannique et présenté le jour-même à la justice, qui l'avait reconnu coupable.
Il a toujours affirmé s'être soustrait à la justice britannique de peur non pas d'être extradé vers la Suède mais de finir aux États-Unis, qui l'accusent de "piratage informatique". Et mercredi, son avocat Mark Summers a déclaré devant le tribunal qu'il avait agi par "peur" d'être extradé vers les États-Unis, réclamant des circonstances atténuantes pour son client à la situation "différente et inhabituelle".
"Je m'excuse sans réserve auprès de ceux qui estiment que je leur ai manqué de respect", a déclaré Julian Assange dans une lettre lue au tribunal par l'avocat avant le verdict, expliquant "regretter" la tournure qu'ont pris les événements. "J'ai fait ce que je pensais être le mieux à l'époque, et peut-être l'unique chose à faire".
Mais pour la juge Deborah Taylor, en se "cachant délibérément dans l'ambassade" d'Équateur, Assange a "exploité (sa) position privilégiée pour faire fi de la loi".
La demande d'extradition américaine doit être examinée jeudi par le tribunal de Westminster.
Avec AFP