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"Irlande du Nord :le retour de la violence ?"

À la une la presse, ce mercredi 24 avril, la revendication par le groupe État islamique des attentats de Pâques au Sri Lanka, qui ont fait au moins 359 morts, l'enterrement d'une journaliste tuée lors d'émeutes, la semaine dernière, en Irlande du Nord, des nouvelles de la campagne pour les européennes, et deux bonnes nouvelles, en France.

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À la une de la presse, la revendication, mardi, par le groupe État islamique, des attaques qui ont fait plus de 350 morts et 500 blessés à Pâques, au Sri Lanka.

Cette revendication risque d'alimenter encore un peu plus la confusion des Sri-Lankais, qui ont appris que les autorités de leur pays avaient été prévenues d'une menace terroriste, mais ont été incapables d'empêcher les attentats. Une paralysie liée notamment à la rivalité entre le président et le Premier ministre, selon The Daily Mirror : le journal sri-lankais rapporte que le gouvernement attribue toujours la responsabilité des attaques à un groupe islamiste local, le National Thowheeth Jamaath, possiblement soutenu par des extrémistes indiens, et qu'il présente ces attentats comme des représailles aux attaques de mars dernier contre les mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Le quotidien fait aussi état de nouvelles mises en garde de l'Inde, qui aurait prévenu du risque d'autres attentats au Sri Lanka.

En Irlande, l'Armée républicaine irlandaise véritable a admis mardi sa responsabilité dans la mort de la journaliste Lyra McKee, tuée la semaine dernière en Irlande du Nord. Tuée par balles alors qu'elle couvrait des émeutes à Londonderry, la ville du "Bloody Sunday", la jeune femme sera inhumée ce mercredi. D'après The Irish Times, sa mort a conduit à la rédaction d'une déclaration commune des six principaux partis politiques nord-irlandais, dénonçant un "meurtre" présenté comme "une attaque contre la paix et le processus démocratique". Une indignation collective qui ne va pourtant pas de pair avec le rétablissement du dialogue entre unionistes et républicains, incapables de s'entendre depuis plus de deux ans sur la formation d'un gouvernement, au grand regret du quotidien irlandais, qui critique le fait que la violence ne pousse pas les responsables des deux camps à reprendre le chemin des discussions. En Irlande du Nord, les divisions se sont exacerbées depuis le vote en faveur du Brexit et le possible rétablissement de la frontière physique nord-irlandaise, comme en témoigne le quotidien nord-irlandais Irish News, qui rapporte que des tirs ont visé mardi le domicile de Colin Duffy, une figure du parti républicain.

C'est dans ce contexte tendu que Nigel Farage, le responsable du parti du Brexit, a annoncé mardi sa candidature aux européennes, si celles-ci ont lieu au Royaume-Uni. Alors que le Royaume-Uni devait avoir quitté l'Union européenne le 29 mars, le pays va probablement devoir organiser quand même ces élections. Selon The Daily Telegraph, l'ex-patron de l'Ukip chercherait à s'assurer que les résultats du référendum sur le Brexit seront respectés, et que son pays quittera bien l'UE, comme prévu. Selon les derniers sondages, son parti du Brexit pourrait arriver en tête des européennes, si elles ont lieu, au Royaume-Uni.

En France, la tête de liste de La République en marche pour les européennes, Nathalie Loiseau, est, elle, en difficulté. À un mois du scrutin, le doute serait en train de gagner la majorité. D'après L'Opinion, la tête de liste affronterait "sa première épreuve du feu", des sondages de moins en moins favorables et les révélations de Mediapart, qui affirme que Nathalie Loiseau a figuré sur la liste d'un syndicat étudiant d'extrême droite, alors qu'elle étudiait à Sciences Po. "Une erreur de jeunesse", a réagi l'ex-ministre des Affaires européennes.

La presse française, dont Le Télégramme, se fait aussi largement l'écho, ce matin, de la décision du gouvernement de débloquer 6 millions d'euros pour offrir des petits-déjeuners gratuits aux écoliers des quartiers défavorisés et de certaines zones rurales. Des petits-déjeuners pour "apprendre le ventre plein", d'après Le Courrier Picard, qui précise que la mesure est déjà appliquée dans certaines communes, et sera "étendue" à l'ensemble du pays à la rentrée prochaine.

Et puis on ne peut pas ne pas dire un mot de cette bonne nouvelle, rapportée par L'Équipe, qui nous apprend que Stéphanie Frappart, la première femme à avoir arbitré un match de Ligue 2, va aussi devenir la première à diriger une rencontre de Ligue 1. Rendez-vous dimanche prochain, pour le match Amiens-Strasbourg.

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