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Prêt-à-Porter automne-hiver 2019/2020. Femmes... Puissantes ? C’est bien sûr la grande tendance de ces collections automne-hiver 2019/2020. D'ailleurs, quelle maison de mode oserait communiquer aujourd'hui sur une femme faible, misérable, soumise ?

Apologie de la femme puissante, donc, pour Nicolas Ghesquière, qui a dessiné pour Louis Vuitton une collection guerrière-sportive. Les boucliers-carapaces antichoc font écho au monogramme cher à la marque, dont les damiers renvoient à ceux des drapeaux agités pendant les courses d’engins à moteur. À noter, le bonnet-bibi de cuir inspiré du célèbre casque bol "Cromwell" porté au siècle dernier par les pilotes d’avion comme de moto ou de voitures de Grand Prix.

Louis Vuitton cède à la folie des décors en installant une réplique de la façade du Centre Georges Pompidou dans la Cour carrée du Louvre. Parmi les invités, certains ont osé poser cette question stupide : pourquoi ne pas avoir défilé à Beaubourg ? Parce que cela n’aurait pas coûté assez cher, ont répondu les mauvaises langues.

L’américain Thom Browne a, lui, défilé dans la Grande salle du Palais des Études de l’École des Beaux-Arts, qu’il a... à peine transformé. Le créateur new-yorkais rend hommage à Lady Troubridge. La Britannique féministe rebelle aux allures de garçonne, sculptrice, est reconnue pour son adaptation en langue anglaise des œuvres de Colette.

Citons pour conclure cet opus "Femmes Puissantes" l’actrice britannique Sienna Miller : "Les filles ont vraiment l’air puissantes. C’est le moment de l’être, aujourd’hui, c’est ce que racontent ces défilés".