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À Tijuana, frustration chez les migrants de la caravane bloqués à la frontière américaine

Des files d'attente se sont formées au poste frontalier de Tijuana pour s'inscrire sur une liste de demandeurs d'asile aux États-Unis, sur laquelle figuraient déjà 1 400 noms, pour la plupart inscrit avant l'arrivée de la caravane.

Après avoir parcouru 4 300 kilomètres, à pied, en camion ou en autobus, les migrants de la caravane arrivée le 15 novembre à Tijuana, au Mexique, ont commencé à découvrir combien leur rêve américain leur serait difficile à atteindre.

Ces migrants, pour la plupart honduriens, réalisent en effet que les possibilités d'entrer aux États-Unis sont peu nombreuses, tandis que le maire de Tijuana exige leur expulsion.

Saturés par les demandes, les autorités américaines n'ont pu traiter, vendredi 16 novembre, qu'une trentaine de demandes d'asile. Généralement, celles-ci reçoivent entre "30 et 90 migrants par jour", a indiqué à l'AFP un volontaire auprès de l'Institut national de la migration, qui enregistrait l'identité des migrants. Pour traiter tous les dossiers de ceux de la caravane, "ça prendra des mois", lâchait-il, résigné.